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Une reprise en fanfare le 12 août dernier, avec six entraînements par semaine et autant de séances sur les appareils de musculation du TAC, une entrée en compétition le 21 septembre et un nouveau statut professionnel pour 2024-2025 : le TAC volley-ball a véritablement changé d’ère. La « faute » en revient à son équipe féminine, intraitable la saison dernière en Nationale 2.

Leader de la première à l’ultime journée du championnat, son accession en division Elite (2e échelon national) n’avait pas fait un pli. Un exploit historique pour le club qui poursuivait cet objectif depuis plusieurs années. « Cette montée est le résultat d’un travail de longue haleine et un aboutissement, car elle concrétise un projet initié par mon père il y a plus de 10 ans », confie Gaël Protat, le président de la place forte du volley en Seine-Saint-Denis. « Cette accession nous fait entrer dans une nouvelle dimension, celle du monde professionnel pour nos joueuses, désormais sous contrat alors qu’elles évoluaient encore en amateur il y a quelques mois », ajoute-t-il.

Ce défi transforme en profondeur toute l’organisation : les créneaux de pratique, la logistique, le budget aussi revu à la hausse. Même le centre névralgique se déplace du gymnase Marcel-Cerdan au gymnase Toussaint-Louverture. La municipalité y procède à la mise aux normes du terrain, en modifiant l’éclairage et en installant un revêtement de sol homologué, moins dur pour les articulations. En attendant d’investir le Palais des Sports, peut-être dès 2026.

Homogénéité 

Les volleyeuses inaugureront leur nouvelle enceinte le 28 septembre avec la venue d’Évreux, premier gros calibre de la deuxième journée du championnat. Que les Normandes ne se fassent pas d’illusions : l’équipe sera fin prête à les recevoir. « Dès le premier entraînement, j’ai senti les filles très investies et détail qui ne trompe pas, la plupart étaient déjà affûtées physiquement », se réjouit Pierre Guillemaud.

Ancien joueur professionnel, le directeur technique et entraîneur principal entame sa deuxième saison après son départ de Clamart, où il entraînait déjà en division Elite. L’effectif, renouvelé à 50 %, compte 8 contrats professionnels. « Trois autres joueuses bénéficient d’horaires de travail aménagés, ce qui devrait faciliter leur présence à l’entraînement, même en pleine journée », précise-t-il. Le recrutement s’appuie sur plusieurs éléments d’expérience susceptibles de faire la différence, comme la Sud-Américaine Sabrina Germanier, passeuse dans l’équipe d’Argentine aux Jeux de Tokyo, et Rosanna Giel Ramos, centrale cubaine qui a évolué en Ligue A (D1 française).

« Nos six recrues sont toutes capables d’apporter quelque chose et nous misons sur notre homogénéité », assure le coach. Tous les postes ont été doublés afin de disposer d’une profondeur de banc précieuse lorsque l’équipe sera dans le dur. Donner l’envie de découvrir ce sport En ce qui concerne les ambitions, l’entraîneur ne fait pas dans la langue de bois : « Notre objectif est de figurer dans la première moitié du tableau, mais sans nous interdire de viser les play-offs si l’occasion s’offre à nous », précise-t-il.

« Nous nous préparons à vivre une saison de transition, tout en continuant à développer notre section féminine, qui est une priorité, conformément à notre projet de club lancé avec le soutien de la ville de Tremblay », reprend le président. « Notre plus grand défi sera de concilier nos valeurs de club familial avec les exigences de la compétition au plus haut niveau », affirme-t-il. Et il espère que le nouveau titre olympique qui a auréolé le volley français aux Jeux de Paris déclenchera chez les jeunes Tremblaysiens l’envie de découvrir ce sport et de hisser, eux aussi, au filet.

Premier match à domicile samedi 28 septembre à 20h, gymnase Toussaint-Louverture : TAC volley / Evreux volley-ball