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La ville se caractérise par son équilibre entre logements en pavillon (50%) et logements en appartement (50%). 61 % des Tremblaysiens sont propriétaires de leur logement. Un taux supérieur de 10 points à celui de l’ensemble du territoire de l’EPT Paris Terres d’Envol et le plus élevé de ses communes. La ville compte également 32% de logements sociaux (un taux de 25% minimum est imposé par la loi SRU - loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain).
Dans le cadre du programme de rénovation urbaine, et des directives imposées par l’État pour la construction de logements en Île-de-France, la ville est engagée depuis 2014 et jusqu’en 2020 dans la construction de nouveaux programmes : 280 logements sont livrés par an en moyenne.
L’enjeu est de permettre aux Tremblaysiens, anciens comme nouveaux arrivants, de réaliser un véritable parcours résidentiel dans la commune. C’est pourquoi, outre la qualité architecturale, l’intégration esthétique dans le tissu urbain (petits programmes à taille humaine) ou encore les caractéristiques énergétiques, la municipalité est attentive à ce qu’une vraie diversité de logements soit proposée par les promoteurs :
- diversité de tailles, avec notamment la prise en compte de la forte demande sur les moyennes et grandes surfaces (F3 à F5).
- diversité du type de logement (social, accession…) avec une part importante consacrée au locatif intermédiaire, pour répondre aux besoins des foyers qui ne peuvent prétendre à un logement social, mais qui ne souhaitent pas acheter pour autant.
Toujours dans le souci de maintenir un habitat de qualité sur son territoire, la ville de Tremblay apporte son soutien aux copropriétaires : un fonds d’aide permet notamment de financer les travaux de résidentialisation des immeubles.
Un dispositif de permanences Habitat gratuites propose informations et conseils à toutes les étapes du parcours résidentiel et ce, quel que soit le statut (propriétaire, locataire, habitat collectif, pavillon).
Enfin, pour préserver l’identité des quartiers pavillonnaires et la trame verte que constituent les 50 hectares de jardins des particuliers, la municipalité s’efforce de réguler les constructions en fond de parcelle.
Un peu d’histoire
L’urbanisation de Tremblay s’est développée au Vert-Galant à partir de la fin du 19e siècle, accompagnant le percement du canal de l’Ourcq et de la ligne de chemin de fer Paris-Soissons. Elle s’est accélérée dans les années 1920-1930 avec les lotissements des Cottages et du Bois-Saint-Denis puis, dans la deuxième moitié du 20e siècle, avec la construction du Grand ensemble, d’équipements structurants et le développement de l’aéroport international.