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Quand la salle Detry, au complexe sportif Jean-Guimier, s’est transformée à plusieurs reprises en une annexe de l’équipe de boxe de Cuba, le Tremblay boxing club n’en a pas perdu une miette au bord du ring. Durant deux années, l’association sportive a vécu une parenthèse enchantée avec la team nationale junior de l’île caribéenne, en stage à Tremblay. Cette visite avait préfiguré celle de son équipe nationale A, invitée deux fois par la municipalité pour préparer les Jeux olympiques de Paris et disputer un gala France-Cuba au Palais des sports en septembre 2023. 

Imaginez les étoiles dans les yeux des dirigeants et des adhérents : c’était comme si les joueurs de Terres de France Rugby 93 avaient poussé en mêlée contre les All Blacks. À chacune de ces venues, le TBC s’était retrouvé en tête de cordée, associé à tous les bons coups. « Nos licenciés ont vécu des moments inoubliables avec des athlètes formidables qui ont fait honneur à notre club, à notre sport, et ont servi d’exemple à beaucoup d’entre nous », confirme Kamel Moumen, entraîneur et cofondateur du TBC avec son alter ego Christophe Barre. Tout l’été, le club avait fait rayonner la boxe anglaise dans les quartiers, à grands renforts d’ateliers d’initiation et de démonstrations sur un ring gonflable itinérant. 

Transmettre le goût de l'effort et du sport

La fièvre est retombée, mais désormais, on sait placer Tremblay-en-France et le TBC sur une carte de France du noble art. Cependant, un sentiment de reconnaissance anime toujours l’encadrement. « Avec nos 280 licenciés, dont une bonne moitié âgée de moins de 16 ans et une quarantaine de féminines, notre vocation reste la transmission et la formation : donner envie aux jeunes de faire du sport, leur transmettre le goût de l’effort, attirer de nouveaux publics », rappelle l’éducateur sportif. 

Ainsi, les femmes ont gagné leur place au soleil sur des créneaux attitrés. « Je viens ici une fois par semaine me défouler, entretenir ma forme, apprendre sans pression ni enjeu des combats, dans une ambiance familiale où l’on s’occupe de nous autant que des garçons », confie Anissa à l’échauffement. Boxe éducative, loisir ou compétition, le TBC a l’esprit large et les gants souples. Il sait aussi descendre du ring. Avant le Covid, il organisait tous les deux ans une journée « Boxe et santé ». L’ambition est de renouer avec. Il caresse aussi l’idée d’un gala de boxe avec des portes ouvertes, à l’horizon 2026.

Tremblay Boxing Club