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Tous consternés
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© Christophe Audebrand - Ville de Tremblay-en-France
« Des criminels – il n’y a pas d’autres mots – se sont attaqués à un équipement phare et symbolique de Tremblay, situé en plein cœur de son quartier prioritaire. S’il porte le nom de Thierry Ngninteng, un ancien handballeur de haut niveau d’origine camerounaise, ce n’est pas un hasard. Egalement éducateur, il a énormément donné de son énergie pour les enfants et les jeunes de Tremblay ».
C’est avec émotion et indignation que l’adjoint au maire à la rénovation urbaine, Madani Ardjoune, a exprimé au nom du maire, François Asensi et de la Municipalité leur profonde consternation face à cet acte « indigne, injustifiable, stupide et lâche qui a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche 24 juillet. »
Un acte lourd de conséquences
« Aujourd'hui, ce sont les habitants de Tremblay qui fréquentaient ce dojo, via leurs écoles ou leurs clubs, qui se retrouvent pénalisés, poursuit l'élu. Parmi eux, des jeunes, des enfants et énormément d’habitants du centre-ville, aux revenus modestes, qui n’avaient rien demandé. Cet équipement est le leur et il leur a été volé. »
Le dojo est en effet fréquenté par les écoles du quartier (Langevin, Cotton, Moulin, Politzer) et différents clubs sportifs. Au total, ce sont près de 20 000 personnes qui l’utilisent durant l’année.
Madani Ardjoune a tenu à rappeler que : « Si heureusement aucune victime n’est à déplorer, les conséquences de cet acte odieux auraient pu être dramatiques. L’étendue des dégâts se chiffre à plusieurs dizaines de milliers d’euros. C’est autant d’argent qui nous manquera pour financer des politiques utiles à la population. La ville fera tout son possible pour que les travaux soient effectués rapidement, mais le dojo ne sera probablement pas prêt pour la rentrée de septembre ».
Tout en affirmant que : « Les lâches auteurs de cet acte inexcusable doivent être punis sévèrement. La Municipalité sera intransigeante sur cette affaire. Nous avons tout de suite saisi la police nationale et la justice et nous leur avons fourni des éléments qui permettront bientôt d’identifier ces criminels ».
Auteur : Pierre Grivot