Environnement, Intercommunalité
Terres de France lance les permanences mobilité
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Savoir utiliser un plan, conduire un vélo en ville, acheter une voiture et l’entretenir… Les blocages qui empêchent une personne de se déplacer sont nombreux et variés.
Pas moins de 7 millions d’actifs rencontreraient ainsi des difficultés de mobilité, avec autant de conséquences sur l’accès à l’emploi et la qualité de vie.
« Aider concrètement les habitants du territoire qui ont du mal à trouver un emploi, c’est ce qui a motivé la décision des élus de Terres de France à retenir l’association Wimoov, résume Sandra Haffner, responsable du développement économique de la Communauté d’agglomération (CA). Les élus y voient un moyen intéressant d’aider la population à résoudre ses problèmes de transport. »
Demandeurs d'emploi, travailleurs précaires, personnes âgées, à mobilité réduite ou sans revenus pourront ainsi bénéficier des permanences mobilité organisées par Wimoov.
Cette association intervient auprès des personnes fragilisées depuis les années 2000. Lauréate de l’appel à projets Économie sociale et solidaire, Wimoov a décroché une subvention de 20 000 euros pour accompagner 160 habitants des villes de la CA.
Un bilan et des solutions
Animée par un conseiller, la permanence permet d’établir un bilan de compétences mobilité. Il prend la forme d’un entretien d’une heure et demie et sert à « comprendre la situation individuelle de chaque bénéficiaire, explique Maxim Bescormiers, responsable des activités Île-de-France de Wimoov.
Il permet d’identifier les besoins et les freins à la mobilité, puis de proposer un parcours adapté. » Le conseiller va donc chercher à comprendre la situation personnelle, sociale et professionnelle du bénéficiaire, « pour proposer un accompagnement personnalisé », précise Maxim Bescormiers. Le bénéficiaire est ensuite orienté vers un ou plusieurs services.
Wimoov intervient de trois manières. D’abord avec les services solidaires, basés sur l’auto-partage social et le covoiturage nocturne. Ensuite avec des solutions matérielles : la mise à disposition et la réparation de véhicules, le marquage et la réparation de vélos.
Enfin, la formation : de l’autoécole solidaire aux formations sur la mobilité, en passant par l’essai de scooter. Commence alors un parcours de trois à six mois au terme duquel le bénéficiaire deviendra autonome.
Détail d’importance : le bénéficiaire des permanences mobilité doit s’inscrire dans une démarche auprès d’une structure d’insertion sociale ou professionnelle.
Mission locale intercommunale, CCAS, Boutique club emploi, Équipement jeunesse, service insertion-projet de ville, association Arrimages, Régie de quartier ou service vie des quartiers sont les partenaires locaux de l’emploi et du lien social qui orientent le public et établissent les rendez-vous pour les permanences mobilité.
Auteur : Emmanuel Andréani