Handball
« Rendre ce que le Handball me donne »
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Ceux qui fréquentent régulièrement le Palais des Sports les jours de match – mais pas seulement – n’ont pas pu échapper à sa générosité et son professionnalisme. Responsable communication et développement du TFHB depuis septembre 2010, après avoir débuté sa carrière du côté de Cesson, Vanessa Khalfa Duval est en effet une des pierres angulaires du club dirigé par le président Pascal Papillon.
Orientant la communication, au contact de la presse mais aussi des supporters, elle a un oeil avisé sur les questions de billetterie et veille au bon déroulement de chaque rencontre. Un ange gardien qui ne dit pas son nom en somme. Reconnue pour son expérience et ses compétences multiples - elle possède notamment le sélectif diplôme de Stadium manager -, elle a donc été sollicitée par le comité d’organisation du Mondial 2017 pour venir prêter main forte.
« Les organisateurs voulaient s’appuyer sur des gens qui connaissaient bien le milieu. Nous sommes nombreux issus des clubs pros à avoir été mobilisés. À l’AccorHotels Arena, j’étais avec des confrères de Créteil et Paris notamment. À Lille, il y avait des gens de Dunkerque, etc. », glisse la jeune femme qui a enchaîné les matchs sur un rythme élevé.
Une aventure enrichissante
Avec jusqu’à trois rencontres encadrées par jour, la Tremblaysienne, qui supervisait, comme responsable, le centre media de la grande salle parisienne, s’est sentie à l’aise au coeur de la machinerie de cet événement international.
« Il y a forcément une dimension supérieure à ce que l’on fait en club, analyse-t-elle, car même si on a joué la coupe d’Europe, c’est bien différent en terme de volume. C’est comme un Final Four de Ligue des Champions pour nous ! Et c’est intéressant car cela permet de continuer à apprendre, d’expérimenter de nouvelles choses. Après je n’étais pas toute seule, l’équipe était assez grande. C’était une belle aventure ! »
Une aventure néanmoins bénévole pour cette professionnelle aguerrie, grâce à une mise à disposition du club. « On est en période de trêve, donc c’était plus facile pour moi de gérer les deux en même temps, même si cela faisait de très grosses journées. Mais je suis contente de m’être rendue utile grâce à mes compétences professionnelles. Quand je suis sur les matchs au TFHB, j’ai plein de bénévoles qui m’aident. Et là, c’est moi la bénévole. C’est ma façon à moi de rendre ce que le handball me donne. »
Une touche séquano-dyonisienne qui n’est d’ailleurs pas unique puisque d’autres membres du club ont aussi oeuvré dans l’ombre, tels Karine Miau, comme référente hospitalité, Philippe Goepfert, aux statistiques, Manuel Pereira, le président de l’association, présent à l’accueil des délégations ou encore le jeune Abraham Efflam qui était serpillero !
Auteur : Antoine Bréard