Théâtre
Le TLA porte une nouvelle génération d’artistes
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© Amélie Laurin / Ville de Tremblay-en-France
Le théâtre Louis-Aragon (TLA) est un peu devenu leur deuxième maison, un chez-soi grâce auquel les artistes en herbe de La Belle Jeunesse prennent leurs marques dans le milieu artistique. Auparavant spectateurs du TLA ou participants à des ateliers, la dizaine de membres du collectif ont su s’intégrer à l’équipe de professionnels. Quelle belle évolution pour ces anciens élèves de l’atelier théâtre du lycée Blaise-Cendras de Sevran, qui ont présenté leur première création, Proches, en octobre dernier !
Si, au départ, tous avaient des motivations diverses, ils se sont retrouvés autour de l’envie de pratiquer différentes formes artistiques (danse, théâtre…), de prendre la parole, et surtout de continuer ensemble après leur bac. Loreleï Morisseau, présidente de l’association, se rappelle les prémices de leur projet : « Après les deux jours de spectacles du festival CQFD en 2018, Emmanuelle Jouan, la directrice du TLA, Laure Hamidi, notre professeure de théâtre et désormais directrice artistique, et nous-mêmes partagions l’envie de poursuivre. Dès la saison 2018-2019, nous avons été associés à la vie du TLA. Nous avons fait de la communication ainsi qu’un peu de médiation culturelle. »
Une expérience formatrice
En parallèle, les membres du groupe se fédèrent en association et se lancent dans la création, autour de leurs parcours de vie et de leurs ressentis. Certains restent, d’autres promotions arrivent. Le collectif donne à ces jeunes de 19 à 24 ans l’occasion de s’ouvrir à un nouvel univers et d’acquérir des compétences, le tout se conciliant avec leurs études et leur vie personnelle…
Le TLA les accompagne pour les laisser prendre leur envol. « Dès le départ, nous souhaitions les suivre et enrichir leur parcours, par exemple via des rencontres avec des artistes, raconte Emmanuelle Jouan. L’équipe du théâtre est à leurs côtés dans toutes les étapes de leurs projets. Mais nous travaillons également ensemble sur leur émancipation, afin qu’ils prennent petit à petit leur autonomie. »
Pour 2021, tous travaillent (à distance, pandémie oblige) sur un nouveau projet nommé New Deal (en référence à la politique mise en place par Franklin D. Roosevelt dans les années 1930). Il utilise leur vécu de la crise comme matière première, avec l’objectif de monter une pièce.
Auteur : Aurélie Bourillon