Parc urbain
Le parc urbain, c’est tout un art…
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© Henri Perrot - Ville de Tremblay-en-France
A l’instar du jardin des cultures Aimé Césaire où sont exposées des œuvres du sculpteur Volti, le parc urbain dont le réaménagement démarre en ce début d’année va également accueillir une ou plusieurs œuvres d’art. Et pour sélectionner l’artiste qui créera une ou les œuvres in situ (c’est-à-dire sur-mesure pour le futur parc), quelques 30 habitants ont amorcé l’élaboration d’un cahier des charges, guidés par Pascal Le Brun-Cordier, expert en ingénierie de projets artistiques et Pauline Liwoski, critique d’art et commissaire d’exposition. Pour cela, une journée de travail s’est tenue à l’hôtel de ville, début février.
Mené sous l’égide des services de la culture et de la démocratie locale, ce travail s’inscrit dans le cadre de la démarche de concertation engagée par la ville auprès des habitants sur la restructuration du parc urbain. « C’est le projet d’envergure qui occupera la municipalité jusqu’en 2020 pour rendre le parc urbain plus dynamique, plus moderne, afin que les habitants se le réapproprient », a rappelé Alexis Mazade, adjoint au maire chargé de la culture, soulignant aussi l’importance pour Tremblay « d’un service public de la culture qui fait partie intégrante du projet municipal ».
Une balade « sensible »
Afin d’éclairer les habitants dans leur choix, le travail d’une quarantaine d’artistes – réalisé pour l’espace public – a donc été étudié. Œuvres ludiques, contemplatives, poétiques, participatives, utilisant la force de la nature ou mettant en avant des objets du quotidien font partie des démarches artistiques explorées par le groupe de Tremblaysiens.
Lesquels ont aussi glissé quelques souhaits citoyens : « C’est super que nous soyons tous là, mais il n’y a pas d’ados et cela aurait été bien, a avancé Malika Nabi, habitante du Vieux-Pays. Le choix de l’œuvre doit aussi impliquer les jeunes, car c’est eux qui fréquentent le plus le parc urbain. » Un point approuvé par l’assemblée. « Peut-être qu’il pourrait y avoir un retour sur ce travail dans les collèges et les lycées pour savoir ce qu’ils en pensent, que l’artiste aille les rencontrer ? », a appuyé Serge Vettraino, résident du quartier du Vert-Galant. Ce qui sera bientôt chose faite…
En attendant, une « balade sensible » dans le parc a aussi permis d’affiner le cahier des charges de l’implantation des futures œuvres. Lequel, une fois finalisé, sera envoyé à une dizaine d’artistes. Quatre projets seront ensuite retenus et présentés au maire François Asensi et aux élus municipaux. Le choix de l’œuvre devrait être arrêté d’ici juin pour une livraison en décembre 2019.
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Auteur : Mathilde Azerot
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