Jeunesse, Solidarité
La Paix comme perspective
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© DR - Ville de Tremblay-en-France
« Après une semaine en Palestine en tant que délégation de la mairie de Tremblay, c’est le cœur empli de « habibi » (« chéri ») que nous nous rendons à l’aéroport de Tel Aviv pour le retour. Nous avons en tête le mot « sarfati » (« français » en hébreu), notre laisser-passer aux checkpoints pour aller des territoires palestiniens aux territoires israéliens. L’objet du voyage était de voir la situation de la Palestine, de se faire une idée des termes du conflit, de rencontrer des Palestiniens. On pensait qu'ils n’allaient pas à l’école ou étaient déscolarisés jeunes : ils parlent tous plusieurs langues !
Ce voyage d’étude s’inscrit dans un projet de compréhension de l’histoire du XXe siècle et des enjeux du XXIe. Comprendre les guerres, les apartheids, la ségrégation sociale et spatiale, le racisme et la xénophobie et penser des formes de solidarité.
Les Palestiniens rencontrés n’ont pas la guerre comme objectif, ils se concentrent sur une culture de la paix et le maintien de l’identité palestinienne. Ils sont en résistance pour que les jeunes ne partent pas, que la Palestine ne disparaisse pas. Nos impressions sont marquées par un sentiment d’injustice envers les Palestiniens et de colère face à leurs droits fondamentaux bafoués : aller et venir et vivre en paix sur leurs terres.
Nous imaginions que la guerre était partout, que tout était détruit. Ce n’est pas si simple. Les gens vivent sur une terre occupée et colonisée, la situation peut exploser, c’est une guerre en veille. Nous revenons avec la volonté d'œuvrer à leurs côtés. Nous avons beaucoup à apprendre d'eux.Si la guerre a été perdue, il reste comme stratégie le dialogue et un combat moral pour régler le conflit. Nous revenons plein de gratitude : « choukran » (« merci ») à la mairie de Tremblay et à un homme de cœur, notre guide en Palestine, Nour-Eddine Skiker. »
« Une chance unique »
« Nous sommes très fiers d’avoir été choisis, car il aurait été plus facile pour la mairie d’envoyer des élus ou des agents plutôt que des jeunes. Une chance que nous n’aurons qu’une fois dans notre vie », mesurait Lyes, l’un des jeunes partis en Palestine, lors de leur rencontre avec le maire François Asensi avant leur départ. Beit Jala, Bethléem, Hébron, Jéricho, Jérusalem… Des visites ponctuées de rencontres marquantes, de familles de Bédouins jusqu’au ministre de la Culture de l’Autorité palestinenne, Anouar Abu Aisheh.
Auteur : Rihab, Inès, Louis, Lyes, Davis, Thami et Nadir
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