Tennis
C'est d'la balle !
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Samedi 8 juin, finale féminine du tournoi de Roland-Garros. Au même moment, sur les courts du TC Tremblaysien, s’échangeront les premières balles à l’Open senior de tennis. Près de 300 engagés et engagées trusteront jusqu’au 23 juin les trois courts découverts en terre battue. Chez les femmes, qui succèdera à Sara Cakarévic ? Sauf surprise, la Tremblaysienne du TCT qui avait remporté le tournoi en 2018 ne viendra pas défendre son trophée. De retour de blessure, l’actuelle numéro 13 française doit aller grappiller des points précieux dans les tournois du circuit international WTA si elle veut quitter sa place de 495e joueuse mondiale. Pas rancunière pour deux balles, Manon Garcia finaliste l’année dernière sera bien présente avec son rang de 39e joueuse française. À ses basques, un paquet d’adversaires classées entre la 10e et la 60e place.
Une histoire bien rodée
En tout cas, rien ne manquera au bon déroulement de cette 16e édition. Le club de tennis numéro un en Seine-Saint-Denis avec ses 393 licenciés et ses trois équipes seniors en championnat de France, mitonne le troisième plus gros rendez-vous sur l’agenda du circuit national des grands tournois. Pas de quoi empêcher de dormir le directeur du tournoi. « C’est une histoire bien rodée et je peux m’appuyer sur une équipe toute entière concentrée sur l’évènement », assure Ramiro Juan. « La pression, nous nous la mettons tous seuls. On a tellement envie de justifier la réputation du tournoi et de ne décevoir personne, à commencer par la ville de Tremblay, notre soutien indéfectible, pas seulement au moment du tournoi mais toute l’année », renchérit Jacky Bertin, le président.
Les trois courts extérieurs, dont la terre battue a été renouvelée au sortir de l’hiver, sont l’objet de toutes les attentions. Au moins quatre agents du service des sports de la ville officieront autour des rectangles durant la compétition. Le reste est l’affaire d’une dizaine de bénévoles du club, de son équipe dirigeante et des six salariés en place. La machine s’était mise en branle sitôt l’édition précédente terminée. Homologation du prochain tournoi auprès des instances fédérales, réunions avec les services municipaux, établissement du budget, logistique, ouverture des inscriptions, un vrai marathon en cinq sets.
Pascal Couraud, juge-arbitre du tournoi s’occupe des inscriptions et coordonne l’articulation des juges de ligne et des arbitres de chaises. « Quelques jours avant le début et durant tout le tournoi, je ne quitte pas des yeux les prévisions de Météo France car il faut prévoir, en cas d’intempérie un repli instantané sur nos trois courts couverts », précise-t-il. Là aussi pas d’angoisse, la plus belle carte visite du TCT n’a pas fini de faire briller la réputation du club dans l’hexagone.
Auteur : Frédéric Lombard
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