Cadre de vie
Un nouvel élan pour la GUP
Publié le

Membres du conseil citoyen et habitants référents, bailleurs sociaux et services de la ville, associations et Régie de quartier : une cinquantaine de participants ont répondu présent aux ateliers organisés en septembre et octobre 2016 par le service démocratie locale.
Deux rendez-vous qui marquaient le démarrage de la nouvelle GUP (Gestion urbaine de proximité). Avec une question à l’esprit : comment améliorer le cadre de vie des habitants du centre-ville ?
« L’objectif immédiat est de multiplier les animations en pied d’immeuble pour impliquer les habitants, explique Kamila Setila, responsable GUP à la ville. L’année prochaine, la GUP poursuivra les actions les plus utiles, celles qui participent à la qualité de vie des Tremblaysiens. »
Coordonner les acteurs
Développer les jardins solidaires. Multiplier les fêtes de quartier et les animations en pied d’immeuble. Former les membres des conseils syndicaux et des amicales de locataires. Organiser des séances de cinéma de plein air… De nombreuses idées d’actions sont ressorties des échanges à l’occasion des deux ateliers de construction de la nouvelle GUP.
Ces initiatives doivent répondre à quatre priorités défi nies dans la charte unique GUP (et son annexe « Convention de quartier du grand ensemble »), désormais pilotée par l’établissement public territorial (EPT) Paris-Terres d’Envol.
Ces priorités sont la propreté, les animations de quartier, la concertation avec les habitants et entre partenaires, et enfin la tranquillité résidentielle. Soit « l’axe le plus compliqué », juge Kamila Setila.
Culture GUP
Chapeautée par le Contrat de ville intercommunal (CVI) signé en 2015, la nouvelle GUP s’appuie sur le principe du partenariat. En tant que signataires, les bailleurs Vilogia, Osica et la Semipfa ont pris l’engagement d’améliorer la qualité de service dans leur patrimoine.
Désormais, charge au bailleur de distinguer ses obligations habituelles et les mesures supplémentaires mises en œuvre pour améliorer chacune des quatre priorités. Et charge aux Tremblaysiens de se saisir du dispositif à travers des collectifs comme les amicales de locataires, des associations locales ou des conseils de quartier.
Au final, pour Kamila Setila: « Ce fonctionnement permet à chaque acteur de conserver sa capacité d’initiative. La ville dispose ainsi d’un moyen d’intervention bien structuré pour rencontrer les acteurs de terrain et faire le lien entre leurs actions. D’ailleurs, chaque participant a constaté mal connaître l’ensemble des initiatives mises en œuvre. Et une forte envie de réaliser des projets en commun s’est aussi fait ressentir. » Bref, une véritable « culture GUP » prend forme.
Auteur : Emmanuel Andreani