Intercommunalité
Terres de France, un bilan remarquable
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En six ans, la communauté d’agglomération Terres de France a soutenu des dizaines de projets et impulsé des dynamiques économiques innovantes sur le territoire de Tremblay-Villepinte-Sevran.
Son président, François Asensi, s’y est investi sans compter. Le bilan est exemplaire, mais le gouvernement a choisi d’en finir avec cet outil de proximité et de solidarité.
À compter du 1er janvier 2016, Terres de France n’existera plus. De nombreux projets et soutiens concrets risquent de disparaître.
La CA Terres de France a financé 1 580 permis de conduire pour les jeunes du territoire en contrepartie d’un investissement de 70 heures bénévoles dans une association locale.
Elle a investi dans 462 tableaux numériques pour les écoles des trois villes. Elle a soutenu plus de 730 porteurs de projet de création d’entreprises accompagnés et accueilli 9 000 visiteurs lors du forum de recrutement dédié aux emplois d’Aéroville.
Elle a aidé 162 projets associatifs à voir le jour. Elle a permis l’installation de points infoénergie gratuits. Elle a développé l’offre de transport et favorisé les circulations douces. Elle a également adopté son Plan énergie Climat territorial et créé son Agence locale de l’énergie et du climat.
Terres de France, c’est aussi de grands projets impulsés : Aérolians, un concept de parc d’affaires innovants aux dimensions internationales, et le Colysée, deux salles fonctionnelles d’environ 8 000 et 2 000 places pour accueillir de grands événements sportifs et culturels.
Que vont devenir ces dispositifs et projets d’envergure avec l’arrivée de la Métropole du Grand Paris ?
Dans le cadre des transferts de compétences et de l’austérité, la plus grande inquiétude règne sur leur avenir. À trois mois de la fermeture de la CA Terres de France, alors que des citoyens, des associations, des entreprises en dépendent, il serait temps d’avoir une réponse.
Auteur : Cécile Laffin