Collège Romain Rolland, Jeunesse
Mobilisation pour l'avenir du collège Romain-Rolland
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Fin novembre 2014, plus de 500 parents d’élèves et enseignants du collège Romain-Rolland (Vert-Galant), inquiets pour le devenir de leur établissement, signaient une pétition destinée au président du Conseil général.
Principal mot d’ordre : la prise en compte par le département des difficultés matérielles que leurs enfants et le personnel rencontrent pendant la scolarité.
Grâce à leur forte mobilisation, la modernisation du bâtiment principal du collège figure dans le prochain plan d’investissement pluriannuel (2015-2020) du Conseil général. La communauté scolaire et les élus militent toutefois pour sa reconstruction en un seul lieu.
Un combat de longue date
Depuis 20 ans, la ville se bat en effet pour permettre le regroupement du collège sur un site unique, rue de Reims.
En 1985, elle décide de mettre gracieusement à disposition le terrain du bâtiment principal rue de Reims et de l’annexe, rue d’Anjou.
Puis, en 2008, elle préempte deux parcelles de la rue de Reims pour un montant de 648 000 euros. Et donne son accord de principe pour leur cession à l’euro symbolique au Conseil général afin qu’il puisse y effectuer des travaux.
En 2011, le député-maire François Asensi s’adresse par courrier au Président du Conseil général de l’époque pour lui faire part de son incompréhension quant à l’attitude du Conseil général vis-à-vis du collège.
Alors que le regroupement du collège était programmé, celui-ci avait disparu du plan exceptionnel d’investissement (PEI) sur la période 2010- 2015.
En décembre 2014, il interpellait une nouvelle fois par courrier le nouveau président du département pour que soit lancé rapidement les travaux de reconstruction.
Une situation pénalisante
Sur le terrain, l’implantation du collège sur deux sites distants de 700 mètres contraint les élèves à se déplacer d’un bâtiment à l’autre, à l’occasion des repas ainsi que pour certains cours nécessitant un équipement spécifique comme les cours de sciences, d’arts plastiques, ou encore de musique.
En outre, le trajet que doivent parfois effectuer les enseignants réduit de 10 à 15 minutes leur temps d’enseignement. «Avec une délégation de parents d’élèves, nous nous sommes rendus à Bobigny pour rencontrer les instances départementales, indique Pierre Laporte, conseiller général de Tremblay.Nous les avons alertés sur ces dysfonctionnements».
Et d’ajouter : « Construits au départ pour accueillir des écoles primaires, les bâtiments sont trop petits pour recevoir dans de bonnes conditions les élèves, dont les effectifs sont en constante augmentation.
Cette situation pénalise les collégiens, les équipes pédagogiques et bloque les projets de développement du quartier du Vert-Galant. Et si l’agrandissement de 1 200 m2 du bâtiment principal, rue de Reims, va améliorer la situation du collège, cela ne résout pas la séparation en deux bâtiments de l’établissement.
C’est pourquoi, nous restons attentifs et mobilisés pour que cette rénovation s’inscrive dans le cadre d’une première tranche de travaux du nouveau collège. »
Auteur : Pierre Grivot