Sports
Le sport dans tous ses états
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© Antoine Bréard - Ville de Tremblay-en-France
Avec près de 8 500 licenciés ou adhérents adeptes du sport loisirs ou de la compétition, la pratique sportive tourne rond à Tremblay. Pour les accueillir, 46 clubs et sections sportives, de l’athlétisme au yoga, dont 17 relèvent du TAC omnisport. 56 % des pratiquants sont des Tremblaysiens. Ces chiffres sont stables d’une saison à l’autre. C’est dans les associations sportives que tout parcours, banal ou d’exception, commence, sous la houlette d’un encadrement composé souvent de bénévoles.
« Dans toutes nos sections ils composent le socle sans lequel rien ne serait possible », rappelle Hervé Simon, le président du TAC omnisport. Le problème est que cette denrée n’est pas inépuisable parce que les bonnes volontés s’émoussent, que les responsabilités pèsent invariablement sur les épaules des mêmes dirigeants. « Les règlements administratifs de plus en plus complexes à gérer, la charge des fonctions de président, l’accaparement des tâches et le manque d’expérience finissent par décourager même les plus motivés », assure-t-il.
Statut du bénévole
« L’Office des sports de Tremblay propose des aides à la formation pour un encadrement sportif ou dans les instances, encore faut-il que les clubs les demandent », rappelle François Lucas, le président de l’OST. Quelque 2 700 euros y ont été consacrés en 2018. Cinq sections en ont bénéficié. La moyenne d’âge des dirigeants augmente. Ils posent la question d’un statut du bénévole, qui serait un moyen de régénérer certaines associations avec l’arrivée de nouvelles forces vives.
Malgré un cadre économique de plus en plus contraint la ville continue d’épauler franchement le mouvement sportif. Elle met à sa dispositions ses équipements, les entretient et en construit de nouveaux. Elle apporte un soutien financier aux clubs, met en place des aides à la performance, signe des conventions d’objectif, participe à la tenue d’événements. C’est aussi l’encouragement au développement du sport au féminin. « 43% des sportifs sont des sportives et, si leur présence varie d’une discipline à l’autre, ce taux progresse », précisent-ils.
Le sport dans les clubs demeure un puissant vecteur d’intégration des femmes. François Lucas et Herbé Simon pensent que dans l’avenir il serait préférable qu’une seule entité représente le mouvement sportif, afin de faire bénéficier les clubs d’un accompagnement administratif, juridique et comptable, mais sans qu’ils perdent leur indépendance. Pas question de compromettre cet écosystème sportif exceptionnel qui garantit une diversité de pratiques adaptées et rend, à Tremblay, le sport accessible à tous.
14 • C’est le nombre de complexes sportifs que compte Tremblay. De la piscine, en passant par le centre équestre, le tennis Raymond Baldeyrou ou encore le Parc des sports Georges Prudhomme qui comprend le terrain d’honneur, la plaine de jeux et la piste d’athlétisme. La ville possède également de nombreux plateaux d’évolution ainsi que trois city stades.
Une bonne santé sportive
Prévenir, diagnostiquer, traiter, accompagner, le médecin du sport est le meilleur allié des sportifs, c’est pourquoi la ville en met un à leur disposition.

© Antoine Bréard - Ville de Tremblay-en-France
Quel que soit son niveau de pratique, tout sportif devrait s’attacher le suivi d’un médecin spécialisé dans la prévention, le diagnostic et le traitement des pathologies induites par son sport ou pouvant affecter ses performances et sa santé. Le docteur Dominique Hamon est médecin du sport. Il exerce sa spécialité au sein d’un service inédit et d’accès gratuit (pour les clubs) que la ville de Tremblay a mis en place voici plus d’une dizaine d’années.
« Loisirs, compétition, haut niveau, clubs, j’interviens auprès de tous ceux qui me sollicitent, précise celui qui suit notamment les handballeurs du TFHB. Entorses, tendinites, fractures, problèmes musculaires et articulaires, j’observe les mêmes pathologies chez les sportifs et les non sportifs, sauf que chez les premiers elles sont plus fréquentes et peuvent devenir plus graves. »

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Prise de conscience
Il a noté une augmentation de la « casse » chez des éléments de plus en plus jeunes, due à un accroissement des charges d’entraînement ou parce qu’il est fréquent qu’un enfant pratique plusieurs disciplines. Le praticien souligne cependant une prise de conscience des entraîneurs qui dosent mieux les séances et prennent en compte la physiologie des athlètes.
« Bien aidés par leurs encadrants, les sportifs font beaucoup plus qu’avant le lien entre la qualité de la performance et une bonne hygiène de vie. » Ce qui ne l’empêche pas de constater une montée du surpoids. Si les athlètes de haut niveau ne sont pas non plus immunisés contre la junk food, ils savent ne pas en abuser sous peine de plomber leurs performances.
Auteur : Frédéric Lombard
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