Santé
L’hôpital privé du Vert-Galant a 50 ans
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Ouverte en 1967, la clinique du Vert-Galant, devenue hôpital privé, fêtera le 20 juin 2017 son cinquantenaire en présence de son fondateur le Docteur Georges Assant. Cinq décennies pendant lesquelles l’établissement a grandi puisque le nombre de salariés est passé de 20 à 350, auxquels s’ajoutent plus de 60 praticiens libéraux.
85 000 consultations annuelles
Les infrastructures et les spécialités proposées ont connu une évolution régulière. Essentiellement axé sur la chirurgie à sa création, l’établissement de la rue de Flandre compte aujourd’hui 185 places dont 140 lits et bénéficie, comme un hôpital public, de nombreuses autorisations (réanimation, ambulatoire, cancérologie, chirurgie, dialyse, maternité, plateau technique…).
Ce centre pluridisciplinaire, qui réalise 85 000 consultations par an, répond quotidiennement à des besoins en matière de santé, notamment via la création en 1999 d’un service d’urgences (plus de 32 000 passages en 2016) et la création en 2014 d’un SOS mains. L’établissement constitue donc un élément important de l’offre de soins du territoire, en lien avec le Pôle municipal de santé (PMS), les cabinets médicaux et l’hôpital public Robert Ballanger.
Une histoire commune
Les liens qui unissent la ville de Tremblay et l’hôpital privé du Vert-Galant sont anciens. Depuis sa création, la commune a accompagné les évolutions de l’établissement, qui depuis 2006 fait partie du groupe Ramsay Générale de Santé, principal acteur de santé privé en France.
« L’ancien maire, Georges Prudhomme a apporté toute son aide pour que l’installation de cet établissement de soins puisse se réaliser, soulignait le maire François Asensi lors d’une soirée d’information sur l’hôpital, à L’Odéon en février 2016.
La municipalité a permis son développement en adoptant un règlement d’urbanisme favorable. Elle a également permis à l’hôpital d’acquérir les locaux de l’ancien PMS, rue de Picardie. Une belle réussite puisque l’Hôpital privé du Vert-Galant est resté longtemps le premier employeur de la commune avant l’arrivée d’Aéroports de Paris (ADP). »
Des activités de pointe
Après avoir rénové ses urgences en 2007 et son bloc opératoire en 2008, l’hôpital privé continue de se moderniser et de proposer une offre de soins diversifiée. « Son développement s’est notamment traduit par la création de services de pointe, comme le lithotripteur rénal (élimination des calculs), dont l’établissement a été le premier en France à obtenir l’autorisation ministérielle, le centre d’hémodialyse, le service de réanimation polyvalente, le scanner, la chirurgie ambulatoire, et plus récemment le centre de médecine nucléaire dans le cadre d’un partenariat avec l’hôpital Robert Ballanger et avec le soutien de la municipalité, développe fièrement le Dr Assant.
Aujourd’hui, l’hôpital privé dispose d’un plateau technique de très haut niveau dans l’imagerie médicale. C’est le seul établissement de soins du Nord-Est du département à disposer de l’autorisation de prendre en charge de manière globale le cancer gynécologique, ainsi que le premier centre spécialisé en chirurgie de la main et de l’épaule du département. »
Un établissement d’utilité publique
Cet établissement de santé est aussi pleinement investi dans la vie locale. « Dans le cadre de la signature du Contrat local de santé, il est étroitement impliqué dans les Ateliers santé-ville dont l’objectif est d’améliorer l’accès aux soins sur le territoire et les actions de prévention, précise la directrice du PMS, Fariza Moumene.
L’hôpital privé participe aux campagnes de dépistage du cancer du sein et du colon. Des spécialistes cliniciens et radiologues participent également à des temps d’échange et de rencontre avec les habitants organisés par le PMS. Cette complémentarité s’observe aussi dans les différents partenariats noués avec l’hôpital Robert Ballanger, notamment pour la prise en charge des urgences, ainsi que pour les activités de radiologie et de cardiologie interventionnelle. »
Auteur : Pierre Grivot