Conseils de quartier
Dans les pas du conseil de quartier
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© Ville de Tremblay-en-France
«À l’origine, le Vieux-Pays, c’est un peu le coeur de Tremblay. Ce que je vous propose, c’est de faire un petit tour en marchant. Nous avions commandé du soleil pour ce matin, mais quelqu’un a dû l’oublier en route ! », taquine Nicole Duboé, adjointe au maire chargée du quartier du Vieux- Pays.
Un participant la prend au mot : « Les belles plantes ça s’arrose ! » Le ton de la visite de quartier est donné. L’élue, accompagnée de Philippe Bruscolini, nouvel adjoint au maire chargé de la jeunesse, du lien social et de la citoyenneté, des représentants des services techniques, de la police municipale, de la démocratie locale et de la vie des quartiers, accueille avec un café les membres du conseil de quartier venus nombreux au rendez-vous fixé à la Maison de quartier et des associations ce samedi matin d’octobre.
Au menu de la visite, « la présentation de tous les projets en cours et à venir, mais aussi l’écoute de vos remarques, de vos propositions ainsi que les dysfonctionnements que vous constatez dans l’espace public », détaille Nicole Duboé.
Muni de ce plan de route, la troupe se dirige vers le sud du quartier, rue de la Mairie. Le temps de permettre à l’élue et à la responsable de la voirie et des infrastructures d’expliquer le projet de la ville : « La municipalité souhaite ici reprendre le domaine public comme cela a été le cas dans les rues Guesde et Cimetière.
Il y aura des aménagements sur lesquels le conseil de quartier donnera son avis. L’objectif est de créer des places de stationnement en fonction des largeurs disponibles sur le domaine public. Il y aura un parking lié à la supérette et au futur programme locatif. »
Des habitants relais d’information et d’opinion
Deuxième halte : rue Gosse où l’enfouissement des réseaux aériens, la rénovation de l’éclairage public et la repose de pavés ont été effectués pour garder le caractère historique du Vieux-Pays.
« Qu’en pensez-vous ? »
Un habitant s’interroge : « C’est une rue qui n’est pas du tout fréquentée. Je ne vois pas l’utilité d’avoir refait tout le secteur… »
Réponse argumentée de la responsable de la voirie : « Il y aura des habitations sur la parcelle du fond. Il a donc fallu installer une défense incendie et un collecteur d’eaux pluviales et usées. »
L’élue du quartier, Nicole Duboé complète : « Si l’on reprend la voirie, c’est aussi pour requalifier la rue Louis Eschard qui est l’artère principale du quartier. La ville souhaite lui donner du cachet d’autant que des propriétaires ont fait l’effort de refaire leurs façades. »
Sur ce, Philippe Bruscolini bat le rappel de la troupe pour s’arrêter devant le stop, rue de Chalmassy. Une habitante pointe la dangerosité du lieu : « Le stop n’est jamais respecté. Il n’y a pas de visibilité car une camionnette stationne en permanence. »
Plus positive, cette fois, elle ajoute : « Je félicite la ville pour les stationnements qui ont été rajoutés ici. »
Un responsable de la police municipale lui donne l’explication attendue : « Nous faisons régulièrement des contrôles routiers sur l’ensemble de la commune et particulièrement sur les points où il y a des doléances. La prévention constitue également une grosse partie de notre travail. »
Un habitant intervient et lance : « Mais on ne peut pas mettre un agent de police derrière chaque habitant. Griller un stop, c’est un comportement asocial ! »
Dans la foulée, il demande : « Peut-on mettre un ralentisseur à proximité de l’IUT pour réduire la vitesse excessive des automobilistes route de Roissy ? »
« Le maire n’a pas le pouvoir de réglementer une voie départementale, répond la responsable voirie et infrastructures. Pour votre information, le Conseil général réalise actuellement un plateau surélevé pour réduire justement la vitesse des véhicules. »
En aparté, Nicole Duboé sourit : « Ma demande de soleil est enfin arrivée au service concerné ! »
Acteur de son lieu de vie
La visite se poursuit rue du Héron Cendré. Un riverain pointe du doigt les problèmes d’incivilités et d’absence de clôture dans le square. Il propose l’installation d’un sas pour permettre l’accès aux personnes à mobilité réduite et limiter celui des deux-roues.
Les services techniques enregistrent la proposition avec intérêt. En passant, un point sur l’amélioration du débit d’internet au Vieux- Pays est effectué. Les travaux demandés par les élus aux autorités compétentes devraient faire leur effet fin décembre 2014.
Le groupe se dirige enfin route de Roissy. Un riverain pointe la difficulté pour les handicapés de circuler sur les trottoirs à géométrie variable, tout en soulignant la qualité des aménagements pour lutter contre les inondations chemin de la Croix.
La rue Jules Guesde est la dernière étape du parcours. Dans cette rue, une concertation a été réalisée en amont des travaux d’aménagements. Reste maintenant à réaliser l’aménagement définitif des espaces verts.
En guise de conclusion, une enquête de satisfaction est distribuée aux participants. Philippe Bruscolini, insiste sur le traitement des réponses qui seront apportées par les services municipaux : « De ces réponses dépendront le travail que nous mènerons plus largement sur les projets et le vivre ensemble. »
À quand la prochaine balade ? La semaine suivante, mais cette fois au Bois-Saint-Denis. D’autres visites de quartier suivront jusqu’à la mi-novembre 2014 aux Cottages, au Vert- Galant et enfin au centre-ville. Une bonne manière d’agir sur son lieu de vie.
Consulter l'article complémentaire du dossier : « Les citoyens acteurs du changement »
Auteur : Pierre Grivot