Colisée
Le Colisée, une belle opportunité
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Au cœur de la zone Aérolians au Vieux-Pays, déjà desservie par les transports en commun et les autoroutes, près de la future gare du réseau du Grand Paris Express, au sein d’un ensemble de commerces et de services proche de Roissy et du Parc des expositions, le projet du Colisée Grand Paris ne manque pas d’atouts.
Un projet responsable et urbain
Un Colisée qui a vu cet été son projet architectural s’affiner. Deux grands groupes de construction sont encore en lice pour sa réalisation. Le lauréat sera choisi à la fin de l’année. Cette grande salle multifonctionnelle, à vocation sportive et culturelle pourrait donc ouvrir ses portes en 2020.
« Le projet a été pensé avec le mouvement sportif départemental. Il y a eu des consultations pour évaluer les besoins en termes d’équipement », souligne Mathieu Montes, vice-président de Paris Terres d’Envol, en charge du développement durable.
« Autour du complexe, tout un quartier dédié aux sports, aux loisirs et à la culture verra le jour. Le Colisée s’inscrit donc dans un véritable projet urbain et responsable, pour accueillir des événements culturels comme des manifestations sportives. »
Dans la dynamique olympique
Et pourquoi pas les Jeux Olympiques ? L’Établissement public territorial (EPT) Paris Terres d’Envol a sollicité en octobre les partenaires de la candidature Paris 2024 pour intégrer le projet du Colisée Grand Paris dans les sites olympiques.
Celui-ci, porté depuis quelques années par l’ex-Communauté d’agglomération Terres de France, pourrait ainsi profiter des besoins générés par cet événement planétaire et bénéficier de soutiens publics.
D’autres équipements du territoire ont été également retenus par le comité de candidature. Le site de Dugny et du Bourget pourraient accueillir le pôle médias (comprenant le centre principal des médias et un village média), ainsi qu’un cluster olympique regroupant des équipements temporaires pour les compétitions de badminton et de volley-ball.
Des investissements à hauteur de l’enjeu
Le choix de la ville hôte des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 par le Comité international olympique (CIO) interviendra le 13 septembre 2017 à Lima (Pérou). Si Paris doit attendre cette date pour savoir si elle décroche l’organisation des Jeux, le plan de financement est d’ores et déjà établi. Celui-ci a été remis au CIO début octobre 2016.
Pour le moment, le budget total prévisionnel s’élève à 6,2 milliards d’euros répartis entre des dépenses d'organisation et d'infrastructures. Le CIO, lui, fournit 2 milliards d'euros. De son côté, l’État compte mettre la main à la poche.
Début octobre 2016, le Premier ministre Manuel Valls a confirmé, que l’État s’engageait à hauteur de 1 milliard d’euros pour la candidature de Paris 2024. Des fonds destinés pour l’essentiel à la Seine-Saint-Denis.
Autre soutien, celui du président du Conseil départemental, Stéphane Troussel, qui vient de décider de consacrer 67,4 millions d’euros au projet. Enfin, Paris Terres d’Envol n’est pas en reste, puisque l’EPT est également prêt à investir 20 millions d’euros.
Pour Mathieu Montes : « Les Jeux Olympiques sont une formidable opportunité pour le département et le Colisée Grand Paris un véritable atout. En cas de succès de la candidature de Paris, la Seine-Saint-Denis sera l’un des principaux bénéficiaires des infrastructures qui seront réalisées pour l’accueil de cet événement, et le territoire y trouvera une nouvelle occasion de poursuivre son développement économique, urbain, sociétal et environnemental. »
Auteur : Pierre Grivot