Colisée
L'EPT s'engage !
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Les bons projets ne meurent jamais… Après le coup d’arrêt lié à la fin du Partenariat public-privé, l’Établissement public territorial (EPT) Paris Terres d’Envol a pris la décision cet été de lancer une nouvelle procédure administrative de mise en oeuvre du Colisée. Désormais, la salle de sport et de spectacle de 10 000 places sera réalisée via une maîtrise d'oeuvre publique (MOP). Cela signifie que l’EPT devient le pilote du projet et devra le financer. En juillet dernier, les services de l’EPT et de la ville ont procédé à des modifications techniques qui ont réduit l'enveloppe de travaux de 130 à près de 96 millions d'euros.
Répondre aux besoins du territoire
Le Colisée est un équipement structurant pour le développement de la zone Aérolians, pour la pratique sportive et l’implantation de clubs professionnels. C’est aussi un élément de rééquilibrage en matière d’équipements sportifs et culturels au nord-est de la région Île-de-France. Un département considéré comme historiquement très sous-doté, souligne Michel Bodart, chargé de mission sport et nouveaux territoires à la ville : « Sur le territoire, nous avons une myriade de petites structures qui existent en termes de sport et de culture. Celles-ci ne permettent pas d’offrir des compétitions et des spectacles à la hauteur des attentes des habitants. Le Colisée comble un déficit pour les personnes qui habitent aux confins de la Seine-Saint-Denis avec une capacité d’accueil de 10 000 places. À l’instar du centre commercial Aéroville, ce ne sont pas les Parisiens qui viendront à la marge, mais bien les habitants du territoire, du Val-d’Oise, de l’Oise et de Seine-et-Marne. »
Un équipement pérenne
Si les Jeux Olympiques (JO) ne sont pas le moteur essentiel dans la construction de cet équipement, ils sont en revanche un accélérateur. Le Colisée, qui a toujours vocation à être pérenne, devrait en effet sortir de terre au plus tard en janvier 2024. Paris Terres d’Envol et la ville ont travaillé pour que l’équipement soit éligible aux sites d’entraînement pour les athlètes dans le cadre des JO. Dans le détail, la MOP nécessite de travailler en deux temps : tout d’abord, sur un contrat de concession de service public concernant l’exploitation et le gros entretien, puis sur un marché public pour la conception et la construction. De quoi donner un nouveau souffle au projet.
Auteur : Pierre Grivot
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