Une aide très complémentaire

Il est important de bien la préparer ! Pour partir à la retraite dans de bonnes conditions, mieux vaut en effet s’y prendre à l’avance. À Tremblay, les personnes concernées peuvent compter sur l’aide de Jean-Pierre Bouchata, qui assure bénévolement une permanence hebdomadaire à l’hôtel de ville. « C’est dans Tremblay Magazine que j’ai appris que la Ville recherchait un bénévole pour aider les gens dans leurs démarches concernant leur retraite complémentaire. J’ai alors décidé de présenter ma candidature. » 

L’homme a effectué sa carrière au sein du groupe Agirc-Arrco. Pour rappel, en France, la retraite complémentaire des salariés de l’agriculture, du commerce, de l’industrie et des services, dite Agirc-Arrco, complète la retraite obligatoire de base, versée par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav). Le bénévolat, c’est une grande partie de la vie de Jean-Pierre. « J’ai toujours été bénévole, dans des clubs de loisirs, comme la pétanque, les cartes, ou dans des associations sportives, au foot notamment. J’aime bien aider les autres », confie, simplement, celui qui habite Tremblay depuis 2018. 

Chaque lundi matin, sur rendez-vous, il reçoit ainsi des personnes qui préparent leur retraite. « Tout cela nécessite une compréhension des droits à la retraite, des différentes caisses de retraite et du système de retraite en général. Les règles peuvent être complexes et varier en fonction de la situation personnelle de chacun », fait remarquer le Tremblaysien.

J’ai toujours été bénévole, dans des clubs de loisirs, comme la pétanque, les cartes, ou dans des associations sportives, au foot notamment. J’aime bien aider les autres.

En renfort de France Service

Avant d’être bénévole en mairie, Jean-Pierre venait déjà en aide à des personnes de son entourage : « J’intervenais même dans d’autres domaines, comme l’aide au logement, ou encore les relations avec les consulats, pour les étrangers. Je faisais ça chez moi, ou au café. Mais à un moment donné ce n’était plus possible. Ici, j’ai un bureau et un écran », fait-il valoir. 

Il tient à préciser qu’il intervient « en renfort de France Services » qui, au quotidien, permet aux assurés proches de la retraite ou aux retraités d’obtenir des réponses aux questions qu’ils se posent. « J’examine les situations, je réponds aux questions, j’aide à compléter les dossiers, mais en aucun cas je ne me substitue à France Services, qui actionne la demande de retraite en ligne », détaille le septuagénaire. 

Les profils des personnes qu’il accompagne sont très différents. « Certains arrivent ici avec un gros carton rempli de documents non classés, tandis que d’autres sont mieux organisés et plus méthodiques. Chaque situation est différente ! Pendant longtemps, dans notre pays, il existait une multitude de caisses complémentaires, certains cotisaient à plusieurs caisses. Heureusement, au fil du temps, il y a eu des regroupements. Mais tout cela demeure quand même compliqué », souligne Jean-Pierre. 

Bien dans sa ville 

Les dossiers les plus faciles à traiter concernent des personnes ayant fait carrière dans la même entreprise. « Pour celles et ceux qui n’ont pas eu une carrière linéaire, c’est plus difficile ! Souvent, beaucoup ne savent même pas qu’elle est leur caisse de retraite complémentaire. Et dans la fonction publique, les contractuels et les titulaires ne cotisent pas à la même caisse », révèle le conseiller qui, en 1995, a travaillé six mois en Nouvelle-Calédonie pour former des agents afin qu’ils soient capables de mettre en place le régime complémentaire de retraite. Jusqu’alors, tout était traité en métropole et les documents, qui transitaient par bateau, mettaient des semaines à arriver. 

L’homme a beaucoup voyagé par le passé et aujourd’hui il se sent bien à Tremblay : « Je suis inscrit au CCAS et je profite des activités et sorties, culturelles et sportives qui sont proposées. J’aime aussi beaucoup danser ! En fait, je n’ai jamais le temps de m’ennuyer ».