Tranquillité publique
Un nouveau contrat local de sécurité
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Jeudi 5 juin 2014, se tenait à la mairie, la séance plénière du CLSPD (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance), sous la présidence du maire, François Asensi, et en présence des représentants des services de l’État (préfecture, justice, police…), de l’Éducation nationale, des bailleurs sociaux, des transporteurs et des chefs d’établissement scolaire.
Tremblay a de longue date marqué sa volonté d’agir face au problème de la délinquance avec la mise en place tout d’abord d’un Conseil communal de prévention de la délinquance, puis d’un CLSPD qui se réunit depuis 2006.
La signature d’un premier Contrat local de sécurité (CLS) en septembre 2008 est venue ensuite renforcer ce travail partenarial.
Un diagnostic partagé
À l’ordre du jour de cette réunion : la présentation des conclusions du diagnostic local de sécurité et la signature officielle du CLS « nouvelle génération ».
Établi pour une durée de trois ans (2013-2016), il vise à mettre en oeuvre des actions concrètes au regard des problématiques rencontrées dans la commune.
Celles-ci se caractérisent essentiellement par l’agressivité de certains usagers en direction notamment des employés des bailleurs sociaux, les violences intrafamiliales, l’insécurité routière avec la forte augmentation des accidents corporels et matériels (+42 % en 2013), ou encore les actes d’incivilités et de violences qui sont souvent le fait de jeunes, voire de mineurs.Des statistiques qu’il faut interpréter finement.
Pour le député maire, François Asensi : « Si les jeunes sont souvent désignés comme responsables de tous les maux dont souffre la population, on constate en regardant de plus près, qu’ils sont aussi les premières victimes de l’insécurité. »
Et d’ajouter : « Notre département souffre d’une image souvent dégradée. Avec le Conseil municipal, nous nous efforçons de la valoriser en proposant des activités culturelles, sociales et sportives qui impliquent la jeunesse. Nous devons travailler à la cohésion sociale et faire en sorte que l’idée de citoyenneté soit pour les jeunes une valeur importante. »
Trois axes prioritaires
La ville et ses partenaires souhaitent que la stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance soit adaptée aux réalités locales.
« Le CLS n’est pas un document philosophique ou universitaire, c’est un document opérationnel qui tient compte des spécificités des quartiers de la commune, a souligné le sous-Préfet du Raincy, Thierry Queffelec. Lutter contre la délinquance, accentuer les efforts pour la prévenir et réduire l’insécurité qui dégrade les conditions de vie de tout un chacun sont autant d’actions concrètes qui seront portées par le travail partenarial. »
Celui-ci se traduira sur le terrain par une forte mobilisation des partenaires, une meilleure connaissance des institutions et la mise en place d’actions contre l’insécurité routière.
L’amélioration de la tranquillité publique, l’aide aux victimes, la lutte contre la délinquance des mineurs et les violences faites aux personnes vulnérables (femmes, intrafamiliales, personnes âgées…) font partie des trois axes majeurs déclinés dans les fiches actions du nouveau CLS.
La création d’un observatoire local de la sécurité animé par la coordonnatrice du CLSPD permettra, enfin, de mesurer l’engagement des partenaires et d’évaluer régulièrement l’impact réel des actions entreprises en matière de prévention.
Le CLSPD s’est ensuite conclu par la signature du nouveau CLS par les institutions compétentes.
Auteur : Pierre Grivot