Colisée
Le colisée, coeur battant du parc Aérolians
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Septembre 2015 marque un coup d’envoi décisif pour le Colisée. Terres de France a reçu les candidatures de Bouygues, Eiffage et Vinci à son appel d’offre public.
Les trois opérateurs majeurs de travaux publics doivent remettre leur copie au plus tard à l’automne. « On attend un projet architectural remarquable, indique François Asensi, président de la communauté d’agglomération. Un projet à la mesure de cette région qui forme le nord de la métropole du Grand Paris. »
Les premières offres arriveront donc bientôt. S’ouvrira ensuite une période de dialogue pour affiner chaque proposition. Puis le choix définitif du constructeur sera effectué en 2016.
Dès 2019, compétitions sportives, concerts, conférences et spectacles disposeront d’une enceinte de premier plan dans une situation idéale. Et le Colisée sera en ordre de marche pour intégrer le concept olympique.
Connecté au métro automatique
En juillet 2015, la visite de la présentation à la presse et aux acteurs économiques du territoire, depuis la tour de contrôle du circuit Carole, a marqué la présentation officielle du projet de Colisée.
La vue imprenable, à 360 degrés, a permis de projeter concrètement l’emplacement du Colisée au sein d’Aérolians, le parc d’affaires de 200 hectares dont la construction a déjà commencé.
« Quand les visiteurs sortiront de la partie sous-terraine du métro automatique du Grand Paris Express – GPE, ils verront d’emblée l’enceinte du Colisée », expliquait François Asensi. L’occasion de rappeler que la ligne 17 du GPE – prévue par l’État en 2024 – traversera Aérolians pour relier Paris à l’aéroport Charles-de -Gaulle.
Conçue pour répondre aux besoins du monde sportif, l’enceinte de 8 000 à 10 000 places se composera d’une salle principale et d’une annexe, permettant notamment la tenue d’entraînements sportifs et de petits meetings.
Polyvalent et modulable, capable d’accueillir des événements sportifs, culturels et professionnels, de dimension départementale ou régionale comme internationale, cet équipement occupe une position stratégique pour toute la zone aéroportuaire… et pour les Jeux olympiques.
Un projet pérenne
« Si la candidature de Paris aux JO de 2024 est un atout pour le Colisée, ce n’est pas de l’opportunisme », a souligné le président de Terres de France. Initié en 2012, le projet figure dans le Contrat de développement territorial signé avec l’État début 2014.
Cet équipement d’envergure s’inscrit dans une stratégie pérenne liée au développement constant de la zone aéroportuaire. Tout proche de CDG, attenant au Parc des expositions de Villepinte, accessible par autoroute (A1, A3, A104), RER et bus, le Colisée répond de surcroît au manque de grandes salles constaté en Île-de- France.
Enfin, il s’intègre dans un véritable projet urbain. Comme l’a rappelé François Asensi, « le Colisée sera le coeur battant du parc Aérolians, un lieu de vie et de loisirs au sein d’un quartier d’affaires, avec des jardins, des activités culturelles, des restaurants, des hôtels, des cliniques… ». Bref, un lieu de vitalité et de richesse économique pour un secteur à la croisée de trois départements.
Au nord du Grand Paris
« Tout converge vers la réussite de ce projet ambitieux, a confirmé Hervé Chastagnol, directeur général de la zone d’activités Paris Nord 2, et c’est un atout pour le territoire. »
Pour concevoir, construire et exploiter le Colisée, la communauté d’agglomération a conçu en début d’année 2015 un partenariat public privé évalué à 75 millions d’euros.
« C’est la prochaine collectivité du Grand Paris qui devra statuer, indiquait le président de la communauté d’agglomération. Car au 1er janvier 2016, Terres de France aura vécu. Et j’espère que nous serons concertés… » Réponse en 2016.
Auteur : Emmanuel Andréani