Rénovation urbaine
La rénovation urbaine dans une nouvelle phase
Publié le

© Serge Barthe - Ville de Tremblay-en-France
« Tremblay a beaucoup fait pour la rénovation urbaine. Aujourd’hui, l’État doit donner autant qu’aux autres communes, car les souffrances et les difficultés des habitants des quartiers populaires sont exactement les mêmes qu’ailleurs. » Le 8 mars dernier, lors de la réunion portant sur le projet de renouvellement urbain concernant le quartier nord du Centre-ville (les îlots Paix et Chastillon), Madani Ardjoune, premier adjoint au maire en charge de la rénovation urbaine, pose les ambitions de la convention qui doit être signée prochainement avec l’Agence nationale de la rénovation urbaine (Anru).
Un soutien de l’Anru attendu
Cette seconde phase du programme, courant jusqu’en 2024 et poursuivant la mue du Grand ensemble tremblaysien, projette d’améliorer encore le cadre de vie du quartier nord, dont une tour déjà a été détruite, au 2 place de la Paix. Sont ainsi prévues la construction de nouvelles résidences (428 nouveaux logements), des opérations de réhabilitation et de résidentialisation, la requalification de l’espace public et la création de nouvelles liaisons ainsi qu’un renouvellement de l’offre commerciale.
L’aménagement de ce quartier nord du centre-ville nécessite toutefois au préalable la démolition des deux tours situées aux 22 et 24 de la rue de la Paix. Plusieurs années seront donc nécessaires pour ce travail titanesque qui en demande tout autant en amont, auprès des familles concernées, notamment pour les reloger.
Un chantier de longue haleine
La tour du numéro 9 de la rue Farge, dont le grignotage s’est achevé en février, était la 5e à être démolie depuis le début du grand chantier de transformation du centre-ville. À sa place, plusieurs résidences en accession à la propriété sortiront de terre à partir de l’année prochaine. À l’aube de la nouvelle phase du programme, le bilan est déjà impressionnant : un parc de 400 nouveaux logements construits, 1485 logements réhabilités, 314 logements détruits, 1160 m2 de commerces démolis mais 1670 m2 reconstitués, sans compter le désenclavement des îlots Lénine, Langevin, Prévert et Cotton, la restructuration du cours de la République, de l’avenue de la Paix, la réhabilitation du centre social Louise Michel-Mikado, du gymnase Jacquart, la création d’équipements jeunesse, d’un dojo…
Depuis 2011, la municipalité a investi plus de 30 millions d’euros pour changer le visage du centre-ville. À Tremblay, la ville de demain a commencé hier et voit toujours loin.
Auteur : Stéphanie Barzasi
Écrire un commentaire