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Des accords sur la Poudrerie
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© Patrick Nussbaum - Ville de Tremblay-en-France
Rénover les bâtiments du parc de la Poudrerie. Ce projet, dont le portage a été transféré à l’Établissement public territorial (EPT) Paris Terres d’Envol, prévoit de réhabiliter la grande Halle et les deux Centres nature de Villepinte et de Sevran. Les bâtiments rénovés pourront accueillir des centres de loisirs, des événements, des marchés... Tremblay soutient bien sûr un projet que la ville appelle de ses vœux de longue date.
Équipements mutualisés ?
« Je me félicite que l’État réalise 2 millions d’euros d’investissement pour la rénovation et la mise en sécurité des trois bâtiments », souligne le maire. Le coût du projet avoisine les 2,5 millions d’euros. Il répond aux attentes des institutions, des acteurs locaux et de la population. Et il constitue de fait un exemple de coopération pour créer « des équipements mutualisés à disposition des collectivités de l’ensemble du territoire », poursuit le maire.
Lors du comité de pilotage sur l’avenir du parc le 20 octobre dernier, Alexis Mazade, adjoint en charge de l’environnement et représentant du maire, a réaffirmé la solidarité de Tremblay, à condition, bien sûr, que la ville soit « partie intégrante de la réflexion menée sur (...) l’élaboration de la nouvelle convention de gestion du parc ».
Juste un an de sursis
La mobilisation des élus et des habitants a empêché la fermeture du parc au 1er janvier 2017. Elle a également abouti à la signature d’une convention de gestion provisoire en mars dernier. Mais sa durée d’un an et la volonté de l’État de se désengager restent une menace. Pour sa part, le département a récemment présenté son « projet d’avenir » pour le parc, estimé à 8,5 millions d’euros sur 5 ans. Problème, il reste 6 millions à trouver. Bref, la Poudrerie n’a qu’un an de sursis.
Auteur : Emmanuel Andréani