Football
« Déjà de vrais compétiteurs ! »
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Comment anime-t-on un évènement comme la Prestige Cup ?
Mon rôle, c’est d’abord de donner du rythme à la compétition, d’appeler ou de préparer les équipes à entrer sur le terrain, parce qu’il faut que tout s’enchaîne, de manière à ne pas prendre de retard afin de pouvoir disputer la finale à l’heure dite. D’où l’utilité d’une bonne complicité avec la table de marque, pour répercuter les résultats et faire avancer le tableau de jeu.
Vous jouez aussi « l’homme de terrain », donnant la parole aux jeunes joueurs…
Je fais des petites interviews des capitaines comme il peut y en avoir sur les chaines sportives. Si sur le terrain, les jeunes ressemblent beaucoup en matière de circulation du ballon à leurs équipes seniors, ils sont moins formatés dans leur discours. Ils ne sont pas encore à répéter le fameux « on joue match par match ». En fait, ils ont des mots d’enfants et restent beaucoup dans le côté émotionnel, pleurent lorsqu’ils sont éliminés ou ratent des tirs au but.
Au micro, vous n’hésitez pas, enfin, à faire passer des messages ?
Oui, j’essaie toujours de dédramatiser les matches avec humour, d’appeler au respect de l’arbitrage. Parce que ce sont de jeunes joueurs, mais déjà aussi de vrais compétiteurs. Et la Prestige Cup est ce qui se fait de mieux dans leur catégorie d’âge. Mais, l’atmosphère très conviviale du tournoi, la bonne entente qui règne entre les organisateurs du Tremblay FC et les équipes qui reviennent régulièrement, calment vite les contestations.
Auteur : Frédéric Haxo