La municipalité de Tremblay présente ses vœux
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- Date de publication : 16 janvier 2025
« C’est un moment qui dépasse la simple tradition et le protocole. Cela fait partie de ces moments dont nous avons tant besoin, faits de convivialité et où nous voyons concrètement qu’il est toujours possible de travailler ensemble pour l’intérêt collectif, pour Tremblay, pour les Tremblaysiens », a déclaré François Asensi, devant plus de 1 200 personnalités et acteurs associatifs, sportifs, culturels et institutionnels de la ville et du territoire, réunis au Palais des sports à l’occasion des traditionnels vœux de la municipalité.
Le maire a notamment remercié la présence de la Sous-Préfète, Magali Daverton, la députée de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, la députée de Martinique, Béatrice Bellay, le Président du Conseil Départemental, M. Stéphane Troussel, la Vice-Présidente de la Métropole du Grand Paris, Djeneba Keita ainsi que deux représentants de l’ambassade de Palestine, un représentant de l’ambassade de Cuba et le maire de la ville malienne de Fatao, jumelée avec la commune.
« Les collectivités locales ne sont pas la cause du dérapage des finances publiques. »
François Asensi a ensuite évoqué le contexte difficile de la nouvelle année qui débute : « 2025 s’ouvre dans un contexte quasi-inédit et extraordinaire. Notre pays connait une situation d’instabilité et de crise politique majeure. […] Les collectivités locales ne sont pas la cause du dérapage des finances publiques. La dette des collectivités est stable depuis 30 ans par rapport au PIB français. Rappelons que les communes respectent la règle d’or : elles doivent voter un budget en équilibre. […] Cependant, l’État semble décidé à venir prendre directement de l’argent dans le budget des communes pour combler son propre déficit. C’est une vraie menace pour Tremblay. Dans les projections du premier budget rejeté par l’assemblée nationale, c’était 5 millions d’euros en moins d’un seul coup pour la Ville. C’est du jamais-vu ! »
Continuer d’innover et de se moderniser
Le maire a toutefois rassuré l’assistance en mettant en avant l’excellent bilan des cinq années écoulées et la capacité de la Ville à toujours innover et se moderniser, au service des Tremblaysiens. « En 2020, nous avions un programme, intitulé “ Tremblay Ensemble ”, et là encore, nous nous étions fixés des objectifs élevés. Avec notamment 11 grands projets qui sont aujourd’hui soit réalisés, soit lancés : l’Arena Grand Paris, les 3 nouvelles écoles dont celle du Vert-Galant, le nouveau foyer Croizat, le nouveau City Stade, inauguré par le Président de la République, la nouvelle maison médicale du Vert-Galant… »
Un projet municipal qui a largement associé les habitants, comme l’a rappelé François Asensi : « Je tiens vraiment à cette dimension de concertation avec les habitants. Cela fait partie de notre ADN. Pour cette seule année 2024, nous avons organisé 158 réunions avec des habitants, que ce soit des conseils de quartier, des réunions plus ciblées ou des rencontres sur de multiples sujets très variés. Cela représente près 3 000 personnes rencontrées en 1 an. »
Le travail de toute une équipe
Le maire a tenu rendre hommage à l’équipe municipale « dévouée, que je tiens à féliciter et à remercier chaleureusement. Elle fait preuve d’une implication de tous les instants, et d’une cohésion qui se reflète, conseil municipal après conseil municipal, à chaque vote. C’est encore une fois le fruit de la discussion et de la concertation, marque de fabrique de cette municipalité ». Enfin, François Asensi a souhaité évoqué le contexte international : « Je ne peux m’empêcher, après ces temps de fêtes, d’avoir une réflexion et une pensée sur la question de la Paix. Notre monde connaît une résurgence majeure des conflits armés.[…] Il est temps que la communauté internationale se saisisse de la situation et impose la fin des hostilités pour ouvrir la voie à des discussions. Et dans cette communauté, la France devrait être en pointe. », a conclu le maire de Tremblay, avant de renouveler ses meilleurs vœux à l’ensemble de l’auditoire.
- © Amélie Laurin • Olivier Roy