La municipalité s’est engagée depuis plusieurs années dans un aménagement durable et à participer à la lutte contre le dérèglement climatique. Tremblay se veut ainsi exemplaire et met tous les moyens pour y parvenir. C’est un enjeu de santé publique : la pollution de l’air représente 48 000 décès prématurés par an soit 9 % de la mortalité totale (enquête du Sénat de février 2023). La Ville favorise ainsi les véhicules propres, notamment avec la création de bornes de recharge pour les véhicules électriques.
Cet été, les premières bornes ont été installées au 90 avenue Henri-Barbusse, au 9 avenue Nelson-Mandela et au 7 boulevard Charles-Vaillant. Ces travaux ont été intégralement financés par le SIGEIF (Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en Île-de-France) pour un montant de 100 000 euros. Ces bornes sont réparties de manière homogène sur le territoire tremblaysien. Chacune va permettre le branchement de deux véhicules à partir de fin septembre.
Une flotte électrique ou au bioéthanol
La Ville transforme progressivement sa flotte automobile par l’acquisition de véhicules propres (co-financée par le SIGEIF à hauteur de 10 000 euros en 2022 et la Métropole du Grand Paris à hauteur de 49 018 euros en 2020 et 94 001 euros en 2022), pour atteindre actuellement 27 véhicules (dont une balayeuse et 2 utilitaires). Cet engagement passe également par la pose d’un boîtier qui rend les moteurs à essence compatibles avec le bioéthanol. Sur une flotte de près de 200 véhicules, 29 sont désormais équipés de ce dispositif. Ils sont dorénavant moins polluants et plus économes.
Quant à la navette scolaire du Vieux-Pays dite « navette Ronsard », elle roule avec un moteur e-carburant de synthèse fabriqué à partir d’huiles de friture, de graisse animale et de plastique non recyclé. Ce véhicule est 90 % moins polluant qu’un car qui circule avec un moteur thermique. De quoi avoir un impact immédiat sur l’environnement. L’objectif à terme : avoir l’ensemble des véhicules de la ville équipés de moteurs propres.