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À vos marques, prêts ? Partez ! À deux ans des Jeux olympiques de 2024, le chantier du Colisée Grand Paris a débuté jeudi 23 juin avec la pose symbolique de la première pierre de la future aréna située dans le parc international d'activités AeroliansParis à proximité du Vieux-Pays.

François Asensi, maire de Tremblay, Bruno Beschizza, président de Paris Terres d'Envol (EPT), Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris (MGP), Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, Stéphane Troussel, président du conseil départemental, Jacques Witkowski, préfet de la Seine-Saint-Denis, l'architecte, Daniel Vaniche et le directeur général du groupe Legendre DVVD, Olivier Roualec ont saisi la truelle pour marquer l'événement.

À cette occasion, François Asensi n'a pas caché sa satisfaction de voir ce projet prendre forme et a remercié les partenaires qui ont contribué à son financement. " L'idée d'un équipement culturel et sportif a fait son chemin et a fini par s'imposer. Son rôle social et économique ajoute une plus-value au territoire d'autant qu'il sera le premier équipement de ce format en Île-de-France, a-t-il fait valoir. Celui-ci conçu de manière écologique sera la fierté de la Seine-Saint-Denis et de Paris Terres d'Envol. "

Valérie Pécresse a renchéri en s'adressant directement au maire. " Vous avez porté un projet qui laissera sa trace dans l'histoire culturelle et sportive de la Région Île-de-France, a-t-elle argué. C'est un projet qui porte une mission culturelle avec une ambition sportive forte et qui est conçu avec des matériaux recyclés du Grand Paris. Ce sera donc un projet à la pointe des enjeux du futur ".

Rééquilibrer l'offre culturelle et sportive

Bruno Beschizza, a lui aussi insisté dans son allocution sur la valeur ajoutée de ce projet : " Par son ampleur, son ambition, son rayonnement, le Colisée sera une vitrine du Grand Paris, il renforcera le lien entre la plateforme aéroportuaire CDG, le parc des expositions de Villepinte, les 180 hectares du Val Francilia à Aulnay-sous-Bois et l'ensemble du territoire ", a ainsi souligné le président de Paris Terres d'envol avant d'ajouter : " Je tiens à saluer la persévérance de François Asensi sur l'opportunité de ce projet, à l'origine tremblaysien, dont l'intérêt va bien au-delà de sa commune puisqu'il contribuera à rééquilibrer l'offre sportive et culturelle, historiquement plus étoffée à l'ouest et au sud de la capitale. " Le Colisée devrait être inauguré à l'été 2024.

Encadré Colisée

Une locomotive pour le territoire

D'une capacité de 9 000 spectateurs, le Colisée accueillera des spectacles et des événements culturels, des congrès mais aussi des rencontres spor­tives d'envergure nationales et internationales ainsi que des clubs locaux. La construction de l'équipement situé au coeur du parc AeroliansParis va également dynamiser l'emploi local. Avec plus de 50 sous-traitants et des métiers allant des terrassiers aux équipementiers sportifs et scéniques des salles, ce sont plus de 250 personnes qui sont attendues au pic du chan­tier. Le groupe Legendre prévoit 17 500 heures d'insertion pour les publics éloignés de l'emploi du territoire dans le cadre d'une clause d'insertion. En faisant appel à des acteurs économiques locaux tels que la fabrique Cycle Terre à Sevran, le Colisée favorisera la création d'emplois locaux dans le domaine de l'économie circulaire. À l'échelle du parc d'activités AeroliansParis, il participera, une fois mis en exploitation, aux plus de 3 000 emplois attendus d'ici 2024, au nord-est de l'Île-de-France, soit un bassin de vie de 5 millions d'habitants.