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Une table ronde a permis par ailleurs de sensibiliser autour du genre et du terreau fertile du territoire.

Tandis que les hourras et les cris continuent à retentir dans l'enceinte du Palais des sports après les deux matchs de haute tenue des deux équipes séquano-dionysiennes, certains arrachent encore des selfies aux côté de leurs héros et héroïnes du jour, les mots se font enthousiastes en bord de terrain.

Le commentaire flatteur de Béatrice Barbusse, vice-présidente de la Fédération française de handball, résume parfaitement l'ambiance de cette journée forcément spéciale : " C'est le genre d'événement que l'on a envie de voir. Du handball féminin et du handball masculin au service d'un territoire, qui plus est la Seine-Saint-Denis, dont on sait qu'elle a besoin de ce genre d'initiatives. C'est formidable. On a vu plein de talents sur le parquet, un spectacle de qualité et des jeunes qui ne sont pas forcément de Tremblay ou de Noisy, mais qui sont du territoire, et qui sont venus pour soutenir les deux équipes. Ils sont fiers, ils encouragent. Ça permet de favoriser un sentiment d'identification, à la fois pour les garçons et les filles. Forcément, on est comblé. "

Franchir les lignes

Bien avant 17 h 30 et le coup d'envoi pour le premier match des féminines, le Palais des sports a accueilli un public généreux et motivé à l'idée de soutenir avec vigueur ses deux équipes, mais aussi prêt à faire la fête, tout simplement, puisque la bodega devait pousser un peu tard ses décibels.

Entre les deux : une défaite des Louves de Noisy (21-36), un succès des hôtes, des challenges sportifs pour les jeunes des clubs voisins, une démonstration de hand fauteuil, mais aussi une table ronde pour rappeler la nécessité d'une égalité entre les deux sexes ainsi que pour exposer les parcours inspirants des talents du cru.

Julien Turbian, le président de l'association du TFHB, s'en réjouissait : " On a envie de voir grandir nos jeunes, garçons comme filles, dans tous les domaines. Rappeler ces enjeux est primordial. On a un rôle social important et ce genre de moment est très important pour nous tous. Il y a une réelle densité de talents ici. Ce type d'événement s'inscrit dans notre volonté de franchir les lignes, comme on a déjà pu le faire avec le théâtre Louis-Aragon dans un autre registre, et on est heureux de mettre notre force et nos installations à la disposition de nos amis de Noisy. "

Une initiative qui doit en appeler d'autres, comme l'espère la capitaine des Louves, Peggy Chappe-Giral : " Si, à titre sportif, on est déçues de notre résultat, c'était vraiment agréable de pouvoir faire un double match ici, dans cette belle salle de Tremblay. On aimerait même qu'il y en ait davantage car c'est motivant de jouer dans ce type d'ambiance. Ça galvanise tout le monde. " Prochaine décharge promise sous peu !