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Une énergie locale, renouvelable et non polluante : Tremblay a fait le choix de la géothermie pour des raisons écologiques mais également économiques et sociales. Car si les investissements en matière d'infrastructure sont lourds (l'installation du puits nouvelle génération inauguré en 2017 a coûté quelque 12 millions d'euros), l'avantage de cette énergie produite localement est que le forfait est réparti entre les abonnés.

Ainsi, plus ils sont nombreux, plus la facture baisse. " C'est notre ambition d'élargir toujours plus le réseau, confirme Virginie De Carvalho, première adjointe au maire chargée de l'Habitat. Avec la géothermie, nous sommes de plus en plus autonomes vis-à- vis des énergies fossiles et donc à l'abri de de la flambée des prix qui touche l'électricité et le gaz. " C'est d'ailleurs dès 1982, à la suite du deuxième choc pétrolier de 1979, que la ville se tourne vers l'énergie géothermique.

5 000 logements raccordés

Outre les sites historiques comme l'hôtel de ville et le centre culturel Aragon, raccordés dès les années 1980, les écoles Labourde, Langevin-Rosenberg, Jules-Ferry et Eugène-Varlin, Jacques-Prévert mais aussi la crèche de la Paix, l'espace Jean-Ferrat, le parc et le Palais des sports, le gymnase Jacquart, le dojo Ngninteng et la piscine sont entrés dans le réseau.

Par ailleurs, dans le centre-ville, chaque nouvelle construction est automatiquement raccordée au réseau - une disposition inscrite dans le plan local d'urbanisme. Aujourd'hui, 5 000 logements sont raccordés au réseau. Le projet est aujourd'hui de relier notamment l'espace Barbusse, situé aux Cottages.

" Nous avons fait le pari, il y a longtemps et à un moment où ne parlait pas encore autant de la transition écologique, de nous doter d'une ressource vertueuse en matière d'émissions de CO2 ", tient par ailleurs à rappeler Virginie De Carvalho.

Dans une école tremblaysienne, passée du gaz à la géothermie en 2019, les émissions ont par exemple chuté de 61 à 37 tonnes par an. Les services techniques rappellent qu'une tonne de CO2 correspond à un aller-retour Paris-New York...