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« C’est quoi la justice ? », interroge Blandine Grégoire, directrice de l’association Jeunes et citoyenneté. Ce matin-là, dans la salle du CDI du collège René-Descartes, une trentaine d’élèves l’écoutent, curieux. La justice, ils vont l’explorer en trois temps : en classe, au tribunal de Bobigny, puis lors d’un procès fictif dans lequel chacun jouera un rôle. 

« Aujourd’hui, vous allez découvrir le fonctionnement, les métiers et le vocabulaire de la justice avec des professionnels », annonce Pauline Pignot, professeure de français qui pilote ce projet avec sa collègue d’histoire-géo, Florentine Cazorla. Autour d’elle, trois auditeurs de justice en formation. 

Une robe de greffier passe d’élève en élève. « Pourquoi la tenue est en noir ? », demande l’un d’eux. « Pour rappeler que la justice doit être impartiale », répond la future magistrate, Julie Klein. Les questions des élèves fusent : « Un dealer prend plus qu’un violeur ? », « Les parents sont responsables des enfants ? ». Florian, futur procureur, précise : « Le code pénal prévoit des peines adaptées à chaque infraction, mais la gravité de la sanction dépend des circonstances et du jugement rendu, sans qu’on puisse établir de généralités. Quant aux parents, ils n’ont pas de responsabilité pénale, seulement civile. » 

Yasmine, une élève, interroge : « Ce n’est pas difficile de défendre quelqu’un qui a commis des actes terribles ? ». Julie Klein répond : « Le rôle de l’avocat, c’est d’assurer que les droits de chacun soient respectés. » À la fin, une définition de la justice se dessine au tableau, avec les mots des élèves : « loi », « droit », « équité »

Première étape d’un parcours citoyen qui a pour but de mettre en lumière une justice loin des clichés des séries américaines.