Le XXe siècle de 1900 à 1945
Tremblay en plein conflits mondiaux
© Jean-Pierre Degas - Ville de Tremblay-en-France
Tremblay continue à se moderniser. En 1900 est créé un réseau téléphonique qui couvre le territoire de la commune. Dix ans plus tard, la première école publique réservée aux filles est ouverte, rue du Cimetière.
Cet élan est bientôt stoppé par l'entrée en guerre de la France. Le quartier général de la 92e division d'infanterie territoriale s'installe à Tremblay le 31 août 1914. Quelques jours plus tard, les taxis de Paris, futurs « taxis de la Marne », convoient des soldats jusqu'à la place de la Mairie au Vieux-Pays. Même le maire, Louis Vaché, est mobilisé aux côtés de ses administrés. Quarante-neuf Tremblaysiens sont morts ou disparus durant le conflit.
La période des « Années folles » qui suit la Première Guerre mondiale correspond à l'urbanisation de Tremblay. En 1925 débute la construction des grands lotissements (« Bois Saint-Denis », « Cottages du Vert-Galant » et « Domaine du Vert-Galant »). La gare du Vert-Galant est inaugurée en 1929. Les recensements, de plus en plus réguliers, témoignent du développement démographique de la commune : le nombre d'habitants double en l'espace de cinq ans (2 095 habitants en 1926, 4 385 en 1931). La majorité de la population vit alors hors du village.
Arrive la Seconde Guerre mondiale. En 1940, les Allemands sont arrêtés sur le pont du canal de l'Ourcq par le 24e bataillon de chasseurs alpins. Quatorze otages civils sont fusillés en représailles les 13 et 14 juin de cette année. Le 29 août 1944 la ville est libérée. En octobre 1944, Jean-Claude Grivotet, un garçon de 10 ans, est victime d'une bombe volante V1. Au total, 42 Tremblaysiens meurent ou disparaissent durant cette guerre. Parmi eux, Louis Dequet, ancien premier adjoint au maire, Antoine Cusino, Judas Kalifat, Pierre Colongo et Jacques Debris. En leur hommage, la commune a donné leur nom à des rues tremblaysiennes.