Le XIXe siècle
Direction Tremblay-Lès-Gonesse
© Jean-Pierre Degas - Ville de Tremblay-en-France
Le XIXe siècle à Tremblay s'ouvre sur le début du creusement du canal de l'Ourcq, destiné à relier les bassins de la Seine et de la Marne. Les travaux commencent en 1802 et s'achèvent 20 ans plus tard. Dès 1813, le canal est ouvert à la circulation des bateaux de Paris à Claye-Souilly.
Le 31 août 1861, le tronçon Sevran - Villers-Cotterêts de la ligne de chemin de fer reliant Paris à Hirson est ouvert. Celle-ci traverse alors le territoire de Tremblay sans s'y arrêter. Il faudra attendre près de 30 ans pour qu'une halte y soit instaurée, en 1890. L'arrêt est d'abord dénommé « Vaujours » avant de prendre le nom de « Vert-Galant » cinq ans plus tard.
Cette politique de grands travaux correspond à une période de tensions sur le territoire de la commune. En 1814, Tremblay est envahie par les troupes des pays coalisés contre l'Empire. Plusieurs décennies plus tard, lors de la guerre franco-allemande de 1870, ce sont les Prussiens qui s'installent au Vieux-Pays puis au château du Vert-Galant, lors du siège de Paris.
Le 5 juillet 1887, la commune change officiellement de nom par décret du président de la République française, Jules Grévy. Tremblay devient Tremblay-Lès-Gonesse afin de se différencier du Tremblay, aussi situé à l'époque dans l'ancienne Seine-et-Oise et qui devient alors Le Tremblay-sur-Mauldre. Louis Eschard, cultivateur, est alors maire de la commune depuis 12 ans, et le restera encore pendant 21 ans. Un record ! Une rue située dans le quartier du Vieux-Pays porte son nom depuis 1939.