Le XXe siècle de 1946 à 1999
Bienvenue à Tremblay-en-France !
© Sol Air - Ville de Tremblay-en-France
Le « baby boom » de l'après-guerre se ressent à Tremblay. En 30 ans, la population est presque multipliée par cinq pour atteindre près de 27 000 habitants en 1975.
Cette évolution modifie le visage de la ville. Par arrêté ministériel du 26 avril 1960, l'État décide la création d'une Zone à urbaniser en priorité (ZUP) de 5 500 logements dans le quartier du centre-ville. Le « Grand ensemble », réduit à 3 000 logements après les interventions des élus et de la population pour préserver les bois du centre-ville, verra le jour à la fin de la décennie. Décidée en 1972, la construction d'un hôtel de ville est confiée à l'architecte parisien Jean Préveral. Il est inauguré en janvier 1981 et les services communaux s'y installent.
L'aéroport Paris - Charles-de-Gaulle est l'autre grand chantier de la période. Construit en partie sur le territoire tremblaysien (au nord de la commune), il est mis en service en 1974. Le terminal 2A est inauguré le 24 mars 1982 par le président de la République François Mitterrand, en présence de Georges Prudhomme, maire de Tremblay et conseiller général.
Ce dernier, ouvrier ajusteur, est élu maire de la commune en 1965. Il est réélu maire à quatre reprises et assume ses fonctions durant 26 ans avant de démissionner en 1991. C'est sous son mandat que la ville change encore une fois de nom pour devenir Tremblay-en-France, en 1989. François Asensi, dessinateur industriel et député depuis 1981, succède à Georges Prudhomme. Il est réélu par quatre fois à la tête de la ville.
La vie culturelle à Tremblay se développe dans les années 1980. La première salle « Jour de fête » du cinéma Jacques-Tati est ouverte en 1983. Le centre culturel Aragon et la bibliothèque Boris Vian ouvrent six ans plus tard.