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Il a en effet été nommé sélectionneur de l'équipe de France universitaire de handball, en sommeil depuis près de 30 ans. Et les perspectives sont prometteuses !

Florian Gourlaouen est une sorte d'intranquille. Non pas dans le sens commun du terme qui voudrait qu'il monte sur les tables pour attirer l'attention ou qu'il s'invite dans les conversations à tout bout de champ. Mais plutôt au sens littéraire. Il est en effet fait du bois de ceux qui ne peuvent être satisfaits, qui ne cessent d'essayer, d'explorer. Et ce ne sont pas les mots de Teddy Prat, le directeur sportif du secteur pro, glanés comme une boutade, qui contrediront cette impression : « Il n'était déjà pas assez occupé pour prendre cette responsabilité ! »

Ainsi, le jeune technicien qui dirige le centre de formation, vient d'être nommé sélectionneur de l'équipe de France universitaire de handball. Une opportunité exceptionnelle pour l'enfant du club qui ne cesse de prouver, à chacune des étapes de sa déjà riche carrière, qu'il ne manque pas de talent et d'audace. « C'est un super challenge à relever » indique le technicien.

« Il y a beaucoup de nouveautés à appréhender et cela va me permettre de sortir un peu du quotidien et découvrir un niveau supérieur en termes de coaching. Je suis vraiment très content car c'est surtout une nouvelle aventure qui va démarrer et une page blanche à écrire. Cela fait plus de 30 ans qu'il n'y a pas eu d'équipe de France universitaire ! Il faut donc passer des coups de téléphone, expliquer le projet à tout le monde du handball, notamment aux entraîneurs et aux joueurs. Et ensuite il faudra se préparer le plus rapidement possible. »

Des échéances importantes

En effet, car si cette équipe de France universitaire est de retour, c'est qu'il y a des échéances importantes qui se précisent et lors desquelles la France voudra briller. Cela commencera par le Mondial 2024 qui se déroulera en juin prochain en Espagne, puis par cette même échéance planétaire prévue en juin 2026... en France. Le sélectionneur poursuit : « C'est un gros projet sur trois ans. L'ambition sera d'avoir les meilleurs joueurs possibles. On sait que cela sera difficile avec ceux évoluant en Starligue, en raison des échéances qu'ils ont, donc la majorité de nos forces viendront de la Proligue et de la N1. Le premier gros chantier sera de convaincre car cette compétition ne fait pas partie du calendrier international. Et même si les clubs me connaissent, ils veulent savoir comment cela va se passer. Sur le plan sportif, on sait que ce sera une très belle compétition car il y aura des équipes d'Amérique latine, d'Europe de l'Est, d'Europe centrale. Les hôtes espagnols feront partie des favoris. Cela se déroulera sur une semaine avec une cérémonie d'ouverture, il y aura d'autres sportifs d'autres disciplines à rencontrer, c'est génial. Des Tremblaysiens devraient pouvoir postuler notamment. »

En attendant, il va donc falloir battre le rappel avant le premier stage prévu du 1er au 4 avril prochain, en région parisienne « afin d'avoir des possibilités d'oppositions ». Le second étant prévu en juin avant la compétition.