Un succès qui fait entrer le club dans l'histoire du tennis français à l'une des plus belles places.
Samedi, les petites balles jaunes des joueuses du TC Tremblaysien ont flirté avec les lignes comme les astres s'alignent parfois, parfaitement. Et au terme de leur finale de Pro A dames, la troupe du capitaine Benoît Poupart a donc remporté son premier titre de championne de France sur un score net et sans appel (4-1) face au favori du TC Boulogne-Billancourt. La conséquence d'une journée de compétition au cordeau au cours de laquelle chacune des joueuses a apporté au groupe et su faire la différence. Portées par une cinquantaine de supporters qui ont fait le déplacement jusqu'à la ville rose, les Séquano-Dyonisiennes, qui avaient pris le meilleur en poule notamment sur Nice et Cormontreuil, ont continué de déjouer les pronostics et profité de cette deuxième finale de suite pour rayonner sur l'Hexagone.
Un succès incroyable
D'entrée, les coéquipières d'Audrey Albié, ont pris les commandes de cette opposition grâce à une victoire expéditive d'Alexandra Cadantu-Ignatik (6/0, 6/4) puis c'est Katarzyna Kawa qui a mis sur orbite le TCT après être revenue du diable vauvert en ayant perdu le premier set (2/6, 6/3 et 10/5 dans le super tie-break). « À 2/0, on s'est dit qu'il y avait vraiment quelque chose à faire d'autant que l'on sentait les filles vraiment portées par nos supporters » détaille Jacky Bertin, le président du club, à l'issue de cet exploit.
C'est ensuite Audrey Albié qui est entrée en scène et qui, elle aussi, a dû chercher au plus profond d'elle les ressources pour obtenir le 3e point de son équipe. Menée 1 set 0 et 3 jeux à 0 dans le deuxième set, elle a renversé son adversaire en rouleau compresseur (7/5, 3/6 et 10/6 dans le super tie-break). Dans le dernier simple, Elina Avanesyan, malade, s'est, elle, inclinée lourdement face à la jeune prodige Mirra Andreeva. À 3-1, les doubles seraient donc décisifs et le TC Tremblaysien n'a pas fait durer le suspens en remportant le point décisif grâce à Alexandra Cadantu-Ignatik et Katarzyna Kawa (6/2, 6/3).
« C'est un succès vraiment incroyable, énorme » s'enthousiasme Jacky Bertin. « J'ai encore du mal à réaliser. Je suis vraiment très heureux pour les joueuses, le staff, nos partenaires, la ville, nos bénévoles, salariés et adhérents. Ça a été une campagne riche en émotions et on est heureux d'avoir pu partager ça avec nos supporters qui ont été décisifs dans notre victoire finale. C'est la récompense d'un travail qui a été fait depuis plusieurs années en arrière. Mais si on n'était pas favoris, on ne peut pas dire que cela est dû au hasard au regard de nos 3e et 2e place des deux précédentes saisons. On rentre dans l'histoire de notre sport et on est très heureux d'inscrire le nom de la ville sur ce trophée. »
Une belle réussite collective
« C’est un succès qui vient au terme de plusieurs années de compétitions, déclare Patrick Martin, adjoint au maire, délégué aux Sports, « avec les victoires de toutes les joueuses, y compris celles qui ont d’abord contribué aux montées successives des différents niveaux d’un championnat de France toujours très disputé, parce que si particulier du fait d’être par équipe. » Déjà François Lucas, alors Président du club, ne cachait pas sa joie des réussites collectives dans une pratique sportive par nature individuelle.
« Et c’est là tout le charme de cette compétition. » continue Patrick Martin avant d’ajouter, « Il faut venir sur les terrains de tennis Raymond-Baldeyrou encourager l’équipe pour saisir cette atmosphère, ce défi de jouer pour ses partenaires, pour l’équipe, mais aussi voir l’engouement des spectateurs et surtout de nos personnels municipaux qui durant toute la saison sportive s’emploient à l’entretien de nos terrains labellisés Roland Garros. Bref si tout le monde a pris part à cette belle réussite collective, les Dames de l’équipe 2023 ont mis la cerise sur le gâteau qui nous était amer l’année dernière. »