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La nouvelle phase du renouvellement urbain concerne aujourd’hui particulièrement le quartier nord du centre-ville : les îlots Paix et Chastillon. Le projet de rénovation urbaine, désormais reconnu par l’État, verra sa convention pluriannuelle signée cet automne avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Une convention dans laquelle figure le financement de l’opération de démolition de la tour de Vilogia au 24, avenue de la Paix. « Le nouveau programme, qui court jusqu’en 2024, vise notamment à diversifier l’offre de logements du quartier en favorisant l’implantation de petites résidences en accession à la propriété et en locatif intermédiaire », précise Véronique Leclerc, chargée de mission au Renouvellement urbain de la ville. « Il s’agit également de répondre aux souhaits des habitants concernant le développement de lieux de convivialité et la présence d’équipements et de services de proximité, notamment dans les secteurs les plus au nord du quartier.» La dimension environnementale n’est pas oubliée puisque l’accroissement de la végétation est au cœur du projet. S’y ajoute le raccordement systématique des nouveaux immeubles au réseau de géothermie, ou encore le développement des liaisons douces. Le quartier est désormais défini à partir des usages et des fonctions, et non plus uniquement en fonction de son bâti.

Trois questions à... Virginie de Carvalho, première adjointe au maire, déléguée à l'habitat et à la conférence intercommunale du logement

Où en est-on de la rénovation urbaine ?

Dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain, nous soutenons le renouveau du centre-ville, avec pour objectif d'améliorer les conditions de vie des habitants et d’y assurer une vraie mixité sociale, en particulier pour les îlots Paix et Chastillon, au nord du quartier. La municipalité poursuit également son engagement au côté du bailleur Vilogia, avec la démolition de la dernière tour, au 24, avenue de la Paix, après avoir accompagné le relogement des familles.

Pourquoi les attentes et les besoins de la population en matière de logement sont-ils toujours aussi forts ?

Comme l’ensemble de l’Île-de-France, Tremblay subit depuis dix ans une importante pression sur le logement social et ce, malgré les constructions nouvelles. Si nous démolissons la septième tour du Grand ensemble, la reconstitution de l’offre locative ne se fait pas de manière concomitante.

Dans cette partie du quartier, où il y a déjà 83 % de logements sociaux, nous encourageons l’accession sociale et libre à la propriété. Notre souhait n’est pas que les habitants partent de la commune. Il s'agit au contraire de les accompagner et de leur offrir un véritable parcours résidentiel avec nos partenaires et les bailleurs sociaux qui sont propriétaires des terrains.

En quoi la crise sanitaire est-elle un frein à la mobilité locative ?

Outre le fait que Tremblay attire des habitants par la qualité de ses équipements, de ses services et de son environnement boisé, il y a peu de mobilité au sein du parc social de la commune. La crise sanitaire a amplifié ce phénomène.

Depuis mars 2020, il y a environ un tiers d'appartements vacants en moins, et donc moins d’attributions de logements. C’est aussi pour cela que nous facilitons par exemple l’accession sociale à la propriété au sein de l’îlot Farge.

Depuis 2012, une offre diversifiée

En centre-ville, plusieurs résidences en accession sociale ou libre à la propriété, ainsi que des logements sociaux, sont sortis de terre. Après les démolitions, la reconstruction de l’offre de logements est désormais plus diversifiée, à taille humaine, avec une qualité architecturale qui tient compte de l’expérience des tours. Présentation de quelques programmes.

Résidence du Vert-Galant

Au 110 de l’avenue Gilbert-Berger, c’est un seul et unique programme mais avec deux composantes qui a pris place à quelques mètres de la gare du Vert-Galant : des appartements en accession libre à la propriété et, juste à côté, du logement social – exclusivement des studios en PLAI (prêt locatif aidé d'intégration) et une petite partie en PLUS (prêt locatif à usage social). C’est un des tous premiers programmes réalisés dans le cadre du renouvellement urbain. Le tout a été commercialisé et livré à partir de septembre 2012.

1-3ter, cours de la République

Une construction offrant 46 logements à loyer modéré (PLAI, PLUS) a été livrée en avril 2019. Elle abrite également l’agence du bailleur Vilogia.

Résidence Descartes

Cette dernière livraison de logements sociaux dans le centre-ville a eu lieu en mars 2020. Patrimoine de Vilogia, les 43 logements des 4 et 5, allée Descartes sont en PLAI et PLUS. Le programme a été réalisé dans le cadre de la restitution de l’offre, dans la perspective de la démolition de la tour du 24, avenue de la Paix. Il a aussi servi au relogement d’un certain nombre de ces ménages.

Résidence Boréal

Dans la continuité de la résidence du Bois bleu, livrée en 2016, un deuxième programme de 62 logements en accession libre à la propriété a été commercialisé en février 2021 au 147, avenue Gilbert-Berger.

Rue Yves Farge

Les habitants des logements sociaux des deux tours démolies ont été relogés hors du Grand ensemble. À la place, deux copropriétés ont été nouvellement livrées en juin 2021 (aux numéros 9 et 11, rue Yves-Farge), et une troisième copropriété est en chantier (au numéro 7). Dans ces trois programmes, 104 logements sont en accession libre et 40 en accession sociale.

Boulevard de l’Hôtel-de-Ville

En lieu et place des deux tours des 3 et 5, boulevard de l’Hôtel-de-Ville, 72 logements du patrimoine Vilogia sont en construction pour de l’accession libre et sociale à la propriété (32 logements) ainsi que du locatif social (40 logements en prêt locatif à usage social). La livraison est prévue en 2022.

À savoir
Les appellations des logements sociaux désignent le mode de financement qui a permis de les construire. On parle donc de logements PLAI (prêt locatif aidé d’intégration), PLUS (prêt locatif à usage social) et PLS (prêt locatif social). C’est le mode de financement qui détermine les plafonds de ressources des locataires et, par conséquent, les loyers appliqués. Par ailleurs, l’accession à la propriété désigne l’achat d’une résidence principale, aidé par l’Etat, notamment selon des conditions de ressources.