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Autant mettre les pieds dans le plat d’emblée... Celui, en l’occurrence, de la propreté qui, parmi d’autres sujets, a occupé une part du conseil de quartier du côté du Bois-Saint-Denis/Cottages, organisé au sein de l’école Jules-Ferry. Quartiers qui se retrouvent trop souvent envahis de dépôts sauvages autour de la déchèterie intercommunale ouverte aux résidents du territoire Paris Terres d’Envol (1). Les municipalités de Tremblay-en-France et de Mitry-Mory, ville située en limite de la déchèterie du chemin des pommiers, ne ménagent pas leurs efforts. 

« On a beau avoir passé un accord avec Mitry pour que le nettoyage des abords de la déchèterie soit effectué alternativement par les deux villes, on constate que le résultat escompté n’est pas toujours là, côté Mitry, a résumé Patrick Martin, adjoint au maire en charge de la démocratie locale. Le problème, c’est que la situation n’est pas simple de ce côté de Tremblay. Très souvent, la directrice du CAMAS, l’école aéroportuaire sur la zone d’activités Charles-de-Gaulle, nous appelle “au secours”, en raison des abords de l’école où il y a des dépôts sauvages ! » 

Rechercher l’efficacité par la prévention ... 

Dans la salle, des voix d’habitants avancent la solution de la prévention : « Et si on s’appuyait sur l’éducation des plus jeunes, c’est en les sensibilisant dès le plus jeune âge qu’ils seront en mesure de dire à leurs parents qu’il y a d’autres solutions que d’abandonner leur vieux frigo sur le trottoir ! » Excellente proposition « d’ailleurs déjà appliquée dans les écoles tremblaysiennes », a rappelé utilement Jennifer Wiltord, en charge de la Brigade de Protection de l’Environnement (BPE) qui coordonne au quotidien l’action de quatre agents sur le terrain dédiés à la propreté et à la protection de l’environnement. Côté répression mais aussi prévention : « Depuis 2023, nous intervenons régulièrement auprès des classes de la maternelle au CM2 lors d’ateliers dédiés à l’impact des déchets dans l’environnement. » 

Un travail auprès des générations futures qui trouvera peut-être son écho lors du prochain budget participatif (BP) ouvert en 2025 à l’ensemble du territoire de la ville, après une expérimentation du côté du Vert-Galant en 2024 : « Parmi les lauréats de ce premier BP, il y a eu un jeune lycéen tremblaysien qui a organisé un concours de propreté intitulé “Nettoyons notre quartier” qui a permis de ramasser 260 kg de déchets en une journée. C’est un exemple qui nous montre que c’est ensemble, en soutenant ce genre d’initiative, qu’on arrivera à faire réfléchir, chacun et chacune, sur cette question du respect de notre environnement », a rappelé Virginie de Carvalho. 

Eviter de bétonner chez soi 

Cette question de la propreté en ville mise au clair ou presque, il restait, néanmoins, bien d’autres sujets à passer en revue. Avec un lot de bonnes nouvelles... On citera une mobilisation des élus tremblaysiens qui a permis d’éviter, via une simple révision d’itinéraire, une noria de camions traversant notre ville du côté du chantier d’extension de la Maison d’arrêt de Seine-Saint-Denis. Laquelle va s’agrandir, à l’horizon 2027, de Villepinte sur le territoire de la commune. Ou bien encore le travail en cours sur des solutions techniques qui permettront d’éviter les récentes inondations de l’automne dans le quartier. « Rappelons à ce sujet, que des règles existent en la matière, précisait Patrick Martin. Un propriétaire privé ne peut pas, par exemple, bétonner l’intégralité de son terrain. Sinon, les eaux de pluie ne peuvent plus s’infiltrer et ça déborde ! » 

À ce sujet, le conseil de quartier ayant légèrement débordé sur l’horaire imparti, il était temps de clore la séance par des échanges plus informels. 

(1) Paris Terres d'Envol est l’intercommunalité qui regroupe Tremblay-en-France, avec sept autres villes de Seine-Saint-Denis : Aulnay-sous-Bois, Drancy, Dugny, Le Bourget, Le Blanc-Mesnil, Sevran et Villepinte.