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État des lieux et perspectives.

« La force des IUT, c’est l’excellent taux d’insertion de leurs diplômés dans le monde du travail. Et l’IUT de Tremblay ne fait pas exception à la règle ! », se réjouit Véronique de Saint Giniez, la directrice de l’établissement. Depuis sa création en 1992, l’institut de Tremblay – seul établissement universitaire sur le territoire de Paris Terres d’Envol – s’est doté successivement de trois départements pédagogiques : Génie industriel et maintenance (GIM) tout d’abord, puis Management de la logistique et des transports (MLT) en 1996, et enfin Gestion des entreprises et des administrations (GEA) en 2011. Sur la durée, les débouchés offerts à ses étudiants ne se démentent pas. « J’ai appris énormément lors de mes études en MLT », se souvient ainsi Younes Boundaoui, qui a obtenu son DUT (diplôme universitaire de technologie) en 2014. « J’ai souhaité poursuivre jusqu’au master dans une filière analogue, et aujourd’hui, j’exerce le métier de déclarant en douane sur Roissy ! » Ce type de parcours réussi est monnaie courante car l’IUT est situé au cœur d’un bassin d’emploi conséquent, avec la zone aéroportuaire de Paris Charles-de- Gaulle, les plateformes logistiques de Garonor et Mitry-Compans, et les zones d’activité de Paris Nord 2.

Alternance, international…

Avec la réforme nationale LMD (licence-master-doctorat) de 2021, le bachelor universitaire de technologie – le BUT – est devenu le diplôme de référence des IUT, en remplacement du DUT. Concrètement, la formation passe à trois ans (au lieu de deux pour le DUT) et la professionnalisation est accrue. « Cette rentrée 2023 est la première où nous accueillons des étudiants en 3e année, note d’ailleurs Véronique de Saint Giniez. Deuxième conséquence de la réforme, nous mettons en œuvre une nouvelle pédagogie centrée autour des compétences. C’est un gros chantier sur lequel travaillent nos équipes, avec de nombreux projets à monter. Pour le cursus Gestion des entreprises et des administrations, par exemple, il y a 21 projets différents à concevoir. »

Autres chantiers pour l’établissement : la consolidation des liens avec les entreprises du territoire et la relance de l’alternance. « Plus d’un tiers de nos 370 étudiants sont aujourd’hui alternants », fait valoir la directrice. Et depuis 1998, l’IUT fait partie de l’association Entreprendre à Tremblay, qui promeut le développement économique local. Et à part cela, quelles sont les perspectives pour l’IUT ? « Bâtir des programmes de formation continue, mais seulement sur certaines compétences, détaille Véronique de Saint Giniez. Nous réfléchissons par ailleurs à mettre en œuvre des formations à l’international. Ce n’est pas si simple quand on sait la sobriété qui nous est demandée aujourd’hui en matière de déplacements ! L’important, c’est en tout cas que nos étudiants acquièrent une ouverture d’esprit. »

La vie étudiante figure également parmi les préoccupations de l’établissement. À l’occasion du 30e anniversaire de l’IUT, une plateforme alumni sera ainsi lancée, avec pour objectif de mettre en relation les nouvelles promotions avec les anciens étudiants, les enseignants et les entreprises. Offres d’emploi, de stage ou d’alternance mais aussi propositions de mentorat seront ainsi aisément accessibles en ligne.

Olivier Guyon, président du conseil d’administration de l’IUT de Tremblay et adjoint au maire délégué au Développement économique

« C’est une fierté pour Tremblay d’avoir un IUT sur son territoire. Cet établissement auquel nous tenons particulièrement rayonne bien au-delà de Paris Terres d’Envol. Nous souhaitons aujourd’hui l’associer étroitement aux mutations du tissu économique. Jusqu’alors, nous vivions en effet au diapason des trois A (aéronautique, aérien et aéroport), de la construction et de la logistique. Tout cela est appelé à muter au regard des exigences du développement durable.

Sur le territoire, nous souhaitons nous diriger vers l’expérimentation et l’excellence : il y a notamment un cluster zéro carbone et un campus en cours de réalisation au sein d’AeroliansParis. La réforme des IUT permet aussi d’adapter leurs enseignements aux spécificités locales. Pour nous, c’est un atout permettant à nos jeunes d’accéder aux nouveaux emplois qui émergeront dans les filières traditionnelles avec ce paramètre important de la transition énergétique. »