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Si les locaux n'ont pas démérité face à la fine fleur étasunienne, ils ont tout de même concédé 26 longueurs à leurs visiteurs (102-76). Mais l'essentiel était ailleurs.

Il a fallu pousser les murs de la salle Jean Lefaucheur du complexe Guimier, ce vendredi, pour l'un des plus beaux matchs de gala auquel il a été possible d'assister ces dernières années dans la chaleureuse salle. Dans une ambiance survoltée, supporters tremblaysiens et amateurs de basket venus de bien plus loins que le département s'étaient en effet donné rendez-vous pour assister à la solide opposition entre le TAC Basket et l'équipe de l'université de Stanford, l'une des plus réputées au monde.

Un véritable événement dont le président Laurent Polinière détaille la genèse : « Nous nous sommes appuyés sur nos réseaux afin de mettre en place ce match. Et c'est Yacouba Traoré, notre ancien coach, qui est désormais en charge de la politique sportive du club, qui a oeuvré pour que tout fonctionne. Nous savions qu'ils allaient venir en France et on les a invités à venir jouer ici. Ils ont accepté humblement et on a pu vivre un beau moment d'échange sportif et humain. C'est extraordinaire d'avoir pu les accueillir de cette manière car c'est l'une des plus relevées universités au monde. Voir ce type d'équipe ici doit donner de l'ambition, faire grandir des rêves pour ceux qui étaient sur le parquet ou ceux qui étaient en tribunes. C'est ce que l'on veut faire pousser ici ! »

Pour arriver au même niveau que les visiteurs, il y a encore de belles heures de travail à envisager tant la domination sur le parquet a été unilatérale puisque les jeunes étudiants ont mené de bout en bout les débats (38-58 à la mi-temps puis 102-76 en fin de partie). Il faut dire que les Californiens, venus pour visiter Paris et disputer quelques parties, s'étaient déplacés en nombre conséquent, avec en prime, dans leur rang, une des pépites du basket français, le récent champion du Monde U20, Maxime Raynaud (20 ans, 2,16 m ; 106 kg).

Le pivot aura largement contribué à mettre son équipe sur orbite et pris beaucoup de plaisir à se retrouver en « vedette américaine » : « C'était très sympa de pouvoir montrer Paris et les alentours, comme Nanterre ou encore Tremblay où on a joué, à mes partenaires car la plupart ne sont jamais venus en Europe. C'est une belle expérience de jouer contre des équipes étrangères, on n'a pas l'habitude. C'est un jeu qui est différent et puis voir comment le basket se joue ailleurs, c'est vraiment bénéfique. Je pense que mes partenaires ont aimé découvrir cette différence culturelle. Et moi, j'ai pris beaucoup de plaisir à être là, car c'est de là d'où je viens. J'ai commencé à Charenton puis Nanterre... Et Tremblay fait aussi partie de ce basket d'Île-de-France ! C'est bien de revenir à la source. »