Flash info
Site portail de la ville de Tremblay-en-france logo

Sommaire

Sous la houlette de sa chanteuse et fondatrice Sandrine Andrade, la formation sort un premier single en avril. Entretien.

Quand et comment s'est formé Sandelixir ?

J'ai fondé le groupe en 2018. L'idée m'est venue parce que ça faisait un certain temps que je faisais de la musique : dès 2012, j'ai commencé à suivre des cours de basse et de chant au conservatoire, dans la section musiques actuelles. À un moment, j'ai eu envie de créer mes chansons. J'ai été chercher du côté des copains du conservatoire et des gens que j'avais rencontrés lors de jam sessions. Ça a démarré comme ça.

Combien êtes-vous ?

Nous sommes cinq : Christophe Quelais aux claviers et au choeur, Arnaud Le Guellec à la basse, Christian Augustin à la guitare et Olivier Duchemin à la batterie. Moi je chante, je joue des petites percussions et je suis autrice-compositrice-interprète.

Quel était le projet musical initial ?

L'idée, c'était vraiment de composer. Mes influences sont multiples et ça donne donc quelque chose d'un peu hybride : nu soul, funk, pop... Le claviériste me propose aussi des compos.

Comment écrivez-vous et quels sont les thèmes que vous abordez ?

J'écris majoritairement en anglais, un peu en français. Dans nos chansons, il est question des aventures d'une femme de notre époque, avec ses défis : l'amour, la sensualité, l'image de la femme, l'inclusion - et le temps qui passe...

Le conservatoire a accompagné le groupe de 2020 à 2022. En quoi cela consistait-il, concrètement ?

Nous avons bénéficié d'un accompagnement particulier sur la direction artistique que pouvaient prendre nos compositions. C'est Frédéric Sanchez Del Rio, le responsable du département Musiques actuelles, qui nous a accompagnés pour structurer nos compos. On a également bénéficié chaque semaine de la salle de répétitions au sous-sol. Le conservatoire nous a par ailleurs programmés plusieurs fois en concert. Ça a été une véritable résidence de deux ans, durant la période du Covid.

Quels sont les résultats de cette résidence ?

On en ressort avec une dizaine de compositions qui tournent, quatre morceaux enregistrés en studio à l'espace Angela-Davis et trois autres en live.

Comment travaillez-vous depuis la fin de cette résidence ?

On vole de nos propres ailes. On continue à répéter, on sollicite des lieux pour faire des scènes, et surtout, on prépare la sortie des singles.

Le premier single sort en avril. À quoi ressemble-t-il ?

Il s'appelle Good Mood ; c'est un morceau plutôt pop funky, qui invite à voir les choses du bon côté. Il a été enregistré à l'espace Angela-Davis et sortira le 7 avril. Il existe aussi en version live, enregistrée à L'Odéon. On pourra l'écouter sur toutes les plateformes : Spotify, Deezer... La version live sera quant à elle visible sur YouTube.

Quels sont les projets du groupe ?

On va sortir des morceaux un par un, ce qui nous laisse du temps pour composer à côté. L'objectif, c'est de partager notre musique, qui est restée trop longtemps en studio ! Ce que je recherche, c'est délivrer mes messages, partager avec les gens par le biais de la musique. On a également des projets de concerts [Sandelixir se produira le 8 avril à la médiathèque de Villeparisis]. On va voir si on peut jouer dans des clubs de jazz ou dans des lieux à Paris et en région parisienne. On travaille à se faire connaître, on est programmés sur une webradio... Good Mood va faire sa petite promenade sur le Net. L'idée, c'est de nous suivre sur les réseaux sociaux, car on veut monter en puissance sur le plan de la communication.

Est-ce qu'on peut escompter un album sous peu ?

Oui, ce sera pour 2024. En attendant, il y a un deuxième single qui va sortir le 16 juin. Il s'intitule Tale of a Tall Girl. Ça s'appelle comme ça parce que je suis plutôt grande !