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Il y a véritablement un avant et un après 2002. De fait, à l’aplomb du nouveau millénaire, « la municipalité avait décidé d’édifier, en entrée de ville, au Vert-Galant, un service public de l’art et de la culture avec un bâtiment qui ne s’excuse pas d’être là, rappelle Vincent Favero, adjoint au maire délégué à la Culture. L’Odéon qui sort alors de terre, c’est l’aboutissement d’une volonté municipale ambitieuse de se doter d’un équipement réunissant – dans un même lieu – un conservatoire de musique et de danse, ainsi qu’une salle de concert associative ouverte à toutes les musiques et à tous les publics. »

En mai 2002, on inaugure ainsi un bâtiment fringant de trois étages se déployant sur près de 3 000 m2 : un hall majestueux, 19 salles de cours, 2 plateaux de danse, 3 studios de répétitions et – c’est quasiment unique à l’époque – un auditorium de 78 places et une grande salle de concert modulable (200 places assises et 400 debout)…

Le tournant de 2002

Jusqu’à l’ouverture des portes de L’Odéon à la rentrée de septembre 2002, les enseignements de musique et de danse se déroulaient à l’école Eugénie-Cotton, ainsi que divers autres sites de la commune. « Tout change avec la mise à disposition de ce nouvel écrin, se souvient Pascal Jollans, son actuel responsable pédagogique et artistique. Du jour au lendemain, on s’est retrouvés dans des locaux avec de vrais plateaux de diffusion, avec des salles de cours parfaitement insonorisées et équipées, deux salles de danse magnifiques. Les conditions d’enseignement s’en sont trouvé radicalement améliorées. »

Aussi, après deux décennies, 480 élèves de tous âges, 250 danseuses et 30 professeurs fréquentent assidûment le conservatoire. Et la salle de concert? Elle a naturellement accueilli les diffusions du conservatoire et la partie spectacle-concert de la mythique MJC Caussimon. Blues, musiques du monde, chanson française, musiques actuelles et urbaines, spectacles jeunesse…

Grands noms et jeunes talents

L’Odéon Scène JRC (Jean- Roger-Caussimon) s’est alors imposé au fil du temps « comme un lieu de vie, d’échanges et de partage grâce à l’engagement de ses bénévoles, souligne Guillaume Garcia, son directeur-programmateur. L’idée était de faire de chaque date un concert- événement festif. » Avec le soutien de la Ville, la scène a débordé sur la place du Bicentenaire avec transats et food-trucks pour des premières parties ou des concerts en terrasse, et a prolongé la fête en « afters » dans le hall du bâtiment. De Youssoupha en Bonga, de Flavia Coelho en Yseult, ici ont été programmés autant de grands noms que de jeunes talents, et ce tout en accueillant nombre d’artistes en résidence.

C’est là l’autre vocation de L’Odéon : « Accueillir les artistes pour leurs répétitions, promotions et tournages de clips, pose Guillaume Garcia. Il s’agit aussi de soutenir la création d’œuvres originales et de faire émerger les talents locaux. » Sur les façades de l’Odéon, une expo incite la population à saisir deux décennies de cette partition sans faute tout en l’invitant à venir célébrer sa 20e saison, le 17 septembre prochain, côté conservatoire et côté scène !

> Découvrez le programme du 17 septembre