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Une bonne nouvelle pour les habitants du Vert-Galant ! Un centre médical va s’ins­taller ce mois-ci, rue du Languedoc, en lieu et place de l’ancien cabinet, qui avait fermé ses portes l’année der­nière. « C’était une volonté politique très forte du maire et de l’équipe municipale que le cabinet du Lan­guedoc soit repris, pour que le quar­tier du Vert-Galant ne sombre pas dans une déshérence médicale, sou­ligne Marie-Ange Dossou, adjointe au maire chargée de la Santé. Cette installation renforce l’offre de soins du quartier, qui compte notamment beaucoup de seniors. »


Mi-mars, deux généralistes, des infirmières, un psy­chologue et un pédiatre assureront d’ores et déjà des consultations ; ils seront rejoints quelques semaines plus tard par d’autres spécialistes, notamment cinq dentistes. En tout, vingt professionnels exerçant dans une dizaine de disciplines prendront leur quartier rue du Languedoc.

Une contribution de 250 000 euros de la Ville

Ce nouveau centre médical sera géré par l’association Tremblay médico-dentaire, créée fin 2021 par le médecin Raphael Sasportas et Samuel Abittan, chef d’entreprise dans le secteur médical. « Le docteur Sasportas est généraliste à Villepari­sis et il a constaté que beaucoup de patients tremblaysiens venaient le consulter depuis la fermeture de l’an­cien cabinet de la rue du Languedoc, ce qui augmentait aussi la charge de travail à Villeparisis, précise Samuel Abittan. Nous avons alors décidé d’entreprendre les démarches pour acquérir le bien et rouvrir un cabi­net. La mairie de Tremblay nous a beaucoup aidés dans les démarches avec l’agence régionale de santé ; elle nous a également octroyé un budget de 250 000 euros pour les travaux, dont le coût s’élève à 620 000 euros. »


Cette contribution financière de 250 000 euros a été votée lors du conseil municipal du 15 février, en vue de la réalisation de travaux de réhabilitation, de mise aux normes et d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Particularité du cabinet : une partie des praticiens seront salariés de l’as­sociation.

« Ça change tout, estime Marie-Ange Dossou, car cela permet aux personnels de mener de front vie professionnelle et vie person­nelle, sans avoir à se préoccuper de la gestion de leur activité. » Ils seront rémunérés en fonction du temps tra­vaillé. Les autres médecins seront quant à eux locataires des lieux. Ce fonctionnement, plus léger pour les professionnels, devrait, chacun l’espère, rendre leur implantation pérenne.