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Les papilles en alerte, les mines réjouies, les doigts levés à vitesse grand V. Il n'a pas fallu plus d'une seconde à la majorité des jeunes enfants du centre de loisirs Langevin pour répondre quand la question fatidique est tombée : « Qui veut une nouvelle part de gâteau ? » lancée par l'une des animatrices de la journée à la Coopérative Bio Ile-de-France. Un grand « moi » collectif a résonné dans l'open space tandis que les visites et activités sur le site allaient bientôt commencer. 

Normal, les jeunes visiteurs avaient déjà un petit creux et cette gourmandise, sur les coups des 10 h, était bien placée. Ils étaient partis tôt le matin pour rejoindre l'un des fournisseurs de Tables Communes, prestataire de la restauration collective tremblaysienne. Au programme, une visite de la chaîne de traitement des fruits et légumes bio récoltés par des agriculteurs du territoire mais aussi des animations et sensibilisations afin de mieux connaître l'agriculture bio locale, l'alimentation durable et l'importance de la saisonnalité des fruits et légumes. 

Des produits sains et de qualité 

« Ce qui est intéressant pour nos enfants qui déjeunent quasiment tous dans les restaurants scolaires, c'est de connaître le processus qui amène à leurs repas » détaille Philippe Bruscolini, adjoint au maire, délégué à la restauration scolaire, qui n'a pas perdu une miette... de la visite. « Ils peuvent apprendre comment le paysan, qui est adhérent de la coopérative bio, donc fournisseur de Tables Communes, livre ses légumes dans ce lieu, où ils sont conditionnés afin que cela reparte dans nos cuisines centrales qui fabriquent nos repas. L'essentiel pour eux est de se rendre compte à quel point c'est une fabrique industrielle, ce n’est pas une cuisine comme la font leurs parents », poursuit l’élu. « Cette visite permet aussi d'apprendre comment on peut conserver de manière naturelle les aliments. Les emmener là comme un loisir, c'est leur faire comprendre ce qu'est le bio, comment ça fonctionne et comment on peut déjeuner, même dans un restaurant scolaire, avec des produits sains et de qualité. » 

En deux groupes, les explorateurs du jour avec charlottes sur la tête, blouses, surchaussures et masques ont ainsi fait le tour des différentes salles du site entre tri, nettoyage, conditionnement ou encore stockage, mais aussi joué et appris autour d'énigmes et de « petits » devoirs collectifs notamment sur le bien-être animal. Un vrai moment de partage où les échanges ont été fertiles. 

Les bons réflexes 

Alexia Houriez, commerciale en charge de la restauration collective et responsable des marchés publics, confirme : « Ce qui est agréable, c'est que les enfants posent beaucoup de questions, ils s'intéressent énormément à leur environnement. Et c'est parfois même surprenant et drôle. La visite est toujours sympathique. Les enfants d'aujourd'hui étant les adultes de demain, on sait que c'est à cet âge-là qu'il faut informer, sensibiliser pour que plus tard, ils aient les bons réflexes : manger des produits de saison et locaux, le plus possible, mais aussi favoriser les circuits courts. » 

Actif tout au long de la journée, et pas seulement pour déguster le fameux « Gâteau de Mimi » à la pomme et à la carotte, Kyveen, scolarisé à Politzer, a adoré la virée du côté de Combs-la-Ville : « C'était très intéressant. On a vu comment faire pousser des plantes et aussi comment est fait le compost. On a parlé des légumes, ils nous ont montré comment ils faisaient pour produire, ranger, avec toutes ces machines.  » 

À Tremblay, on est bien dans son assiette !