Quatre couples comptent leurs pas sur le lino de la salle du collège Romain-Rolland. Le cours de salsa du lundi soir s’anime au rythme des mélodies caliente, faisant oublier le froid extérieur. François Delplace, professeur au sourire éclatant, montre, explique et corrige les mouvements de chaque duo. Bienvenue au Tac Flash Danse, où l’on explore les danses de salon : bachata, rumba, salsa, west coast swing, tango, quickstep… et bien d’autres encore.
Avec ses 90 licenciés, majoritairement des femmes, le club retrouve progressivement ses effectifs après les années Covid. « Nous avons 25 membres de plus qu’en 2024 », précise avec fierté Henri Potet, ancien champion de danse sportive et président infatigable du club. Que l’on soit débutant ou avancé, chacun trouve sa place. Les couples se font et se défont au gré des danses. « Nos adhérents sont assidus et apprécient la convivialité des séances ainsi que les compétences de nos trois professeurs », souligne Henri Potet.
Excellent pour la mémoire et la santé
Marie-Claire, fidèle depuis sept ans, suit deux cours par semaine : « L’effet est génial, je respire, j’oublie tout et je sors des séances épuisée », confie-t-elle. Qu’on ne s’y trompe pas, la danse de salon procure les mêmes bienfaits qu’un entraînement sportif. « On muscle son cœur, on travaille sa souplesse, et ces moments de détente partagée sont excellents pour le moral et la mémoire », confirme le président.
Charlotte, 16 ans, a découvert le Flash Danse il y a trois ans au forum des associations : « Je repars de chaque séance en ayant appris quelque chose. » Son défi ? Convaincre ses amis d’entrer dans les danses avec elle.