Dans la foulée des élèves

L'activié physique permet aux élèves de découvrir ou de se perfectionner dans des disciplines, tout en préservant leur santé.

Il est 14h et les collégiens de Ronsard investissent les terrains de handball et de basket au Palais des sports. Pendant 2h30, les licenciés de l'Association sportive (AS) s'entraînent sous la direction de leurs professeurs d'EPS. La séance de football a été annulée à cause des intempéries, tandis qu'un autre groupe nage à la piscine.

Chaque mercredi, plusieurs centaines d'élèves, de la 6^e à la 3^e, des collèges Ronsard, Descartes et Romain Rolland participent à des activités sportives. « L'AS intervient en dehors du temps scolaire, en plus des trois heures d'EPS obligatoires, et permet aux élèves de découvrir, partager et se perfectionner », explique Marien Zurcher, enseignant d’EPS à Ronsard. Son établissement propose également une option EPS avec trois heures supplémentaires pour des activités telles que le golf, l’équitation et le cirque. Le collège héberge aussi une section sportive handball, offrant trois heures de pratique hebdomadaire à une quarantaine d’élèves.

En juin dernier, l’AS a atteint pour la première fois les phases finales du championnat de France des sections sportives handball. « L'AS, c'est se retrouver entre copains et jouer de manière décontractée, peu importe le niveau », affirme Amir, basketteur. Wyssem, quant à elle, a découvert le handball en 5^e et en a fait une passion.

Lutter contre la sédentarité des jeunes

Chaque AS propose un large éventail de disciplines : handball, basket, football et natation à Ronsard ; danse voltige, step, double dutch, futsal et badminton à Romain Rolland ; VTT, rugby, futsal, natation, jeux de cible et gymnastique à René Descartes. « Nous bénéficions des nombreuses installations fournies par la mairie, ce qui influence souvent nos choix d'activités », souligne Marien Zurcher. « Nous avons 230 adhérents à l’AS, dont environ 60 % de filles, ce qui est remarquable », ajoute Christelle Lacombe, enseignante d’EPS à Romain Rolland. C’est aussi la préparation d’un spectacle au mois de juin. Cependant, les deux enseignants remarquent une tendance croissante à la sédentarité chez les élèves. « Leur condition physique se dégrade, rendant l'effort et l'inconfort plus difficiles à accepter », déplorent-ils. Le collège Ronsard tente de répondre à ce défi en intégrant une dimension sport-santé et nutrition dans les cours de SVT.

Au lycée aussi

Le sport tente également de maintenir son rang dans les deux lycées tremblaysiens, même si les cours d’EPS obligatoire se limitent à deux heures hebdomadaires. À Léonard-de-Vinci s’ajoutent trois autres heures en option, où sont proposés de la musculation, du volley, de l’escalade et de l’athlétisme. « Comme en collège, nous avons une AS où pour 30 euros par an, une centaine de nos lycéens a le choix parmi sept disciplines à pratiquer en loisir ou en compétition, et peuvent changer librement au gré de leur envie pendant la même séance », détaille Thierry Delavictoire, enseignant EPS et à l’AS. Le futsal fait un malheur. Son équipe composée de secondes et de premières est championne de France UNSS 2024, et jouit d’une grande popularité chez les élèves.

L'AS du lycée des métiers Hélène-Boucher rassemble une soixantaine de licenciés, dont 30% de filles, avec des disciplines telles que la musculation, le basket, le futsal, la boxe, et cette année, la boxe anglaise. « C’est plus difficile de mobiliser en lycée professionnel car les élèves sont généralement moins enclins à s’attarder dans l’établissement après les cours, alors nous les sensibilisons donc à travers des actions au-delà du cadre sportif », explique Eric Schaub, enseignant EPS. Il explique : « À la rentrée de septembre, nous avons emmené une classe assister à une épreuve des jeux paralympiques, en appui à un projet sport et handicap que nous menons en partenariat avec les foyers des Bruyères et des Myosotis ». C’est aussi la mise en place du dispositif Unité professionnelle facultative Secteur sportif (UF2S) qui s’adresse aux lycéens souhaitant se former dans les métiers du sport. Et la Ville ne manque pas d’apporter son soutien à ces initiatives.