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Une armature métallique enveloppée dans un filet à grosses mailles et divisée en quatre alvéoles trône dans la première cour de l’école Eugène-Varlin. De l’intérieur montent les piaillements joyeux des élèves qui jouent au ballon. Dans la seconde cour, un mini-terrain de basket. Son revêtement en dalles clipsées bleues accueille un match en 3x3 improvisé. Un air de déjà-vu. Mais bien sûr ! 

Ces équipements se trouvaient dans le parc urbain durant les Jeux. Leur succès ne se dément pas à l’heure de la récréation. À l’école Marie-Curie, voisine, c’est une surface de tennis en modèle réduit. À l’élémentaire Anatole- France, une structure de golf. À Malraux, un terrain de volley. À Rosenberg et Balzac, on peut jouer au handball. À ces équipements s’ajoutent un ring de boxe gonflable, des tapis flexibles de judo, des paniers de basket, des projecteurs pour l’athlétisme. 

Au service du sport dans la ville et en milieu scolaire

Tous ont été achetés par la municipalité, non seulement pour répondre aux besoins de l’été olympique à Tremblay et des animations dans les quartiers, mais aussi dans une optique post JO, au service du sport dans la ville et en milieu scolaire. « Faciles à monter, à déplacer et nécessitant peu d’entretien, ce sont des outils ludiques et pédagogiques que nous mettons à la disposition de la communauté éducative, lui donnant ainsi les moyens supplémentaires de faire des activités physiques aux élèves », confirme-t-on au service des sports. « Ces équipements ont reconfiguré l’occupation de nos cours de récréation, car ils ont libéré de l’espace pour d’autres élèves qui veulent s’amuser différemment  », constate Bekkaï Sebiane, le directeur de l’école Eugène-Varlin. 

L’idée est de faire tourner ces structures dans les établissements, dans le milieu associatif ou lors d’événements. Cependant, certaines devraient rester plus longtemps en place lorsqu’elles donnent entière satisfaction. « J’espère garder les miennes », souffle le directeur de Varlin en souriant. Ces équipements viennent abonder les dispositifs existants comme la Récré active de l’Éducation nationale, les 30 minutes de sport par jour, ou les activités physiques périscolaires que la Ville met en œuvre ou soutient. À l’heure où le budget 2025 du ministère des Sports pourrait fondre comme neige au soleil, la collectivité de Tremblay, elle, garde le cap.