Nous connaissons usuellement le Journal Officiel qui est une publication officielle et quotidienne du gouvernement et qui a pour but de diffuser les textes juridiques officiels : lois, ordonnances, décrets, arrêtés de portée générale, compte rendu des débats de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Les textes publiés au J.O. entrent vigueur le lendemain de leur publication, sauf si une loi prévoit elle-même une autre date d’entrée en vigueur. Ce journal était rédigé et imprimé au 31 rue Voltaire dans le 7 arrondissement. C’était un grand journal : 62X42 qui existe depuis 1868.

Depuis le 1er janvier 2016, l'imprimerie parisienne n'imprime plus son titre emblématique, le Journal officiel - Lois et décrets de la République française, qui est désormais 100 % numérique. Cette diffusion complète, et accessible des textes juridiques justifie le fait que « nul n’est censé ignorer la loi ».

Le Journal Officiel, quotidien édité par la Commune de Paris, comportait deux éditions : une du matin (grand format), et une d'un format plus petit le soir. Il se découpait en deux parties, à la "partie officielle" qui publiaient les décrets de la Commune, s’ajoutait une partie "non officielle", beaucoup plus longue où l'on pouvait lire les Nouvelles de Paris et de la province, des "Nouvelles étrangères", les comptes rendus des Conseils scientifiques, des articles nécrologiques, des études d'intérêt général. Etaient également publiés les comptes rendus des séances officielles et des proclamations du Conseil de la Commune.

Pendant la Commune de Paris, les titres de presse étaient nombreux. Comme par exemple : l’Action, le Bonnet rouge, le Cri du peuple…. Les lecteurs étaient guidés dans le choix de leurs quotidiens par le renom et le talent du journaliste qui en signait l'article principal. A cette époque (sans radio, ni télévision, ni internet…) les journaux étaient vendus dans la rue, grâce aux « crieurs de journaux » qui annonçaient à tue-tête les gros titres de l’édition du jour.