Petite enfance, Solidarité
La prestation municipale du jeune enfant revalorisée
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© Serge Barthe - Ville de Tremblay-en-France
Le département a annoncé la suppression progressive de la prestation aux familles employant une assistante maternelle agréée ; l'aide ne sera plus versée pour les enfants nés après le 1er janvier 2019. À Tremblay, à terme, ce sont quelque 260 familles qui seront concernées par cette suppression. Pour compenser l'arrêt de ce versement, le Conseil municipal a voté le 18 avril une majoration de la prestation municipale.
Ainsi, le plafond de prise en charge de la ville doublera pour passer de 120 à 240 euros. Le taux horaire, élément important dans la base de calcul du montant de la prestation municipale, a ainsi fait l’objet d’une réactualisation ; il passe de 3,50 à 3,80 euros. Le montant de la prestation sera toujours établi en fonction du nombre d’heures réelles de besoin des familles, des indemnités d’entretien journalières fixées à 4 euros et des frais de nourriture et d’hygiène (4 euros par jour également). La ville comblera donc totalement ce que le département versait à chaque famille.
Solidarité
Mise en place en 2008, en Seine-Saint-Denis, la prestation Adaje était versée, en complément des allocations familiales, aux familles qui faisaient appel à une assistante maternelle agréée sur le territoire jusqu’au trois ans de l’enfant. Elle pouvait atteindre 50 à 120 euros en fonction du revenu et de la composition du foyer. En 2011, la ville avait instauré la prestation municipale pour renforcer la solidarité entre les familles tremblaysiennes.
« À l'époque, la ville avait décidé d'apporter une aide à la hauteur de celle apportée par le département pour soutenir les familles qui n'avaient pas de place en crèche, précise Nijolé Blanchard, conseillère municipale déléguée à la Petite enfance. Et puis, la garde de l'enfant est indispensable pour le retour à l'emploi de la femme. » Cette revalorisation permet également de sécuriser les emplois des assistantes maternelles qui auraient pu être menacés par la suppression de l’aide départementale, détournant les familles de ce mode de garde, faute de moyens.
Auteur : Mathilde Azerot
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