Intercommunalité
Disparition de Terres de France : Le sentiment d'un grand gâchis
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« En créant Terres de France, j’ai voulu en faire un outil pour le lien social et les solidarités entre les villes, un outil d’émancipation et de solidarité auprès des habitants. J’ai priorisé la création de nouveaux services publics en lien avec les mutations de la société, plutôt que la gestion de services existants. (…)
Nous avons fait fonctionner à plein la solidarité intercommunale en apportant depuis 2010, 15 millions d’euros à Sevran, 9,8 millions à Villepinte et 4,5 millions à Tremblay. (…)
Demain, dans le territoire que nous allons partager avec 5 autres villes, où nous ne serons représentés que par 24 élus sur 72, nous nous retrouvons devant une page blanche.
La Métropole du Grand Paris aurait pu être un formidable outil pour produire de la justice sociale et de l’égalité, pour une réforme de la fiscalité plus juste, pour rééquilibrer l’est et l’ouest de l’Île-de-France et permettre que le taux d’effort des ménages modestes de Sevran ne soit pas considérablement plus élevé que celui des ménages aisés de Puteaux ou de Neuilly.
Mais de cela, il ne sera pas question. Cette métropole plus juste et solidaire reste à construire.»
Extrait du discours de François Asensi, président de Terres de France, le 16 décembre 2015 à l’Espace Jean-Ferrat.