Les espaces verts
© Serge Barthe - Ville de Tremblay-en-France
L'enjeu est d'améliorer le patrimoine naturel de la commune. Chênes et charmes constituent la majorité des espaces forestiers, extrêmement fragilisés par la sécheresse, le tassement des sols, le réchauffement du climat, la pollution... Depuis 2005, la dégénérescence des massifs s'accélère et beaucoup d'arbres meurent de façon spontanée. La terre s'appauvrit et les insectes ont presque disparu. Le plan de gestion 2010-2020 doit donc trouver la manière d'adapter les espaces boisés à cette situation.
Un plan de gestion à 10 ans
Pour lutter contre l'appauvrissement de l'écosystème, la ville de Tremblay a mené une étude sur les sols, les espèces végétales et animales. Objectifs : définir des solutions pour préserver les bois, poumon vert de la ville ; leur redonner un équilibre avec des essences diversifiées ; relancer la faune dans le bois. La mise en place de ce plan de gestion en 2011 porte ses fruits. On constate une régénération naturelle des espèces végétales et une stabilisation du nombre d'espèces animales.
Améliorer tous les bois
En complément du patrimoine boisé, Tremblay a expertisé en 2010 les 4 000 arbres présents dans les rues, parcs et jardins. Soit un inventaire complet des arbres du territoire. Espèce, hauteur, largeur, état de la couronne, blessures au tronc, aux branches ou aux racines... Chaque arbre a été géo-localisé par GPS et ses caractéristiques répertoriées.
Tous les arbres ont été contrôlés une nouvelle fois en 2016, conformément aux préconisations de l'expert arboricole. Grâce au travail des équipes, le patrimoine arboré est aujourd'hui en stabilisation sanitaire.